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L’amie prodigieuse T1 : enfance, adolescence – Elena Ferrante

« Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissons avec l’obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile. »
Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

Editions Folio 2017 – 429 pages

Mon avis : Cela faisait un moment que je voulais lire ce livre suite à de nombreux avis positifs que j’ai lu à son sujet : c’est donc chose faite !
En plus d’avoir apprécié la plume de l’autrice, j’ai beaucoup aimé suivre la narratrice Elena dans ce quartier pauvre de Naples. J’ai aimé suivre son évolution et surtout son amitié avec Lila qui je trouve est hors du commun car, elle « dépend » de cette dernière ce qui m’a un peu agacé à des moments puisque je me disais qu’elle n’avait rien à envier à Lila mais en fait, ça m’a rendu Elena davantage attachante. Elle m’a également fait de la peine quand elle se comparait physiquement à son amie. Bref, de cette amitié, Elena se sous-estime beaucoup je trouve.
L’autrice a tellement réussi à me plonger dans ce quartier de Naples, où tous se connaissent avec ses défauts, ses qualités mais aussi ses violences, que je me suis représentée chacun d’entre eux comme si j’habitais moi aussi dans ce quartier aux côtés d’Elena en tant que spectatrice du monde qui l’entoure.
Bien que certains comportements d’Elena et de Lila m’ont déplu à des moments, il faut dire que ça dépeint bien à leur évolution d’enfance à l’adolescence et surtout, dans un quartier pauvre où cela n’est pas facile au quotidien de suivre une bonne conduite et d’être indépendant.
Ainsi, moi qui n’avais aucune connaissance sur l’Italie et notamment ici sur la pauvreté de ce quartier de Naples dans les années cinquante, je me rends compte à quel point il est difficile pour ses habitants de joindre les deux bouts et donc, de pouvoir mettre leurs enfants à l’école car les livres scolaires coûtent chers entre autres. L’école est pour les enfants dont la famille a réussi leur vie car en général, ils finissent par travailler dans la boutique de leurs parents. Ces derniers veulent également que leur progéniture prenne un bon parti pour le mariage, ce qui apporterait une certaine richesse et un prestige à leur nom. D’ailleurs, j’ai trouvé que beaucoup d’entre eux misaient sur l’apparence et l’étalage de leur richesse quand ils le peuvent.
Pour finir, plus j’avançais dans cette lecture et plus j’ai accroché à l’histoire au point d’avoir du mal à lâcher le livre. Dommage que la fin m’a laissé sur ma faim mais, cela me donne envie de me procurer la suite, en espérant que ce soit aussi bien.

« Sans amour, non seulement la vie des personnes est plus pauvre, mais aussi celle des villes. »

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6 réflexions sur « L’amie prodigieuse T1 : enfance, adolescence – Elena Ferrante »

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