Voulant relire « Marche ou crève » et « Carrie » de Stephen King et comme je ne les avais plus, je les ai donc repris.
« Dépêche A.P. 27 mai 1979. 23h46 Un sinistre d’une ampleur tragique frappe la ville de Chamberlain, Maine. Des centaines de morts… » Une mère puritaine obsédée par le diable et le péché ; des camarades de classe dont elle est le souffre-douleur : Carrie est profondément malheureuse, laide, toujours perdante. Mais à seize ans resurgit en elle le souvenir d’un « don » étrange qui avait marqué fugitivement son enfance : de par sa seule volonté elle pouvait déplacer les objets à distance. Et ce pouvoir réapparaît aujourd’hui, plus impétueux, plus impatient… Une surprise bouleverse soudain la vie de Carrie : lorsqu’elle est invitée au bal de l’école par Tommy Ross, le boy-friend d’une de ses ennemies, n’est-ce pas un piège plus cruel que les autres ?
« Je suis qu’une vieille femme avec un mauvais caractère et une langue encore pire, mais c’est ce qui arrive, le plus souvent, quand on a eu une vie mauvaise. » Tout le monde à Little Tall connaît Dolores Claiborne. Mais on ne sait toujours pas si l’accident qui a provoqué la mort de son mari il y a trente ans en était réellement un. Aujourd’hui, elle est de nouveau soupçonnée : on vient de découvrir le cadavre de la riche et sénile Vera Donovan, dont elle était la gouvernante depuis des décennies. Dolores n’a désormais plus le choix : elle doit passer aux aveux. Pourtant, ce qu’elle raconte est très différent de ce qu’on aurait pu imaginer. Beaucoup plus noir, beaucoup plus terrible…
Mieux que le marathon… La longue marche. Cent concurrents au départ, un seul à l’arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette histoire… sur laquelle on mise chaque année deux milliards de dollars. Sur la route, le pire, ce n’est pas la fatigue, la soif ou même le bruit des half-tracks avec l’aboiement des fusils. Le pire reste cette créature sans tête, sans corps et sans esprit qu’il faut affronter : le monstrueux Dieu Foule… convulsé dans un paroxysme de plus en plus violent. Et tandis qu’il marche, les muscles noués, Garraty entend la foule psalmodier son nom… Début d’une abominable réaction en chaîne dont il doit se sortir à tout prix… Pour quelle victoire ?
Expulsée de son taudis, une famille de Seoul lutte pour survivre. Le père – un nain – bascule peu à peu dans la démence. Les fils cherchent en vain du travail, la sœur cadette se sacrifie pour récupérer le droit à un logement… Mêlant les voix des trois enfants, évitant le piège du misérabilisme, Cho Sehui dépeint avec force et pudeur la déchéance de ces exclus. D’une écriture saisissante de vérité, son récit nous projette au cœur d’une Corée du Sud asphyxiée par son miracle économique, où la folie devient l’emblème d’un univers empreint de désespoir.
Ogui, paralysé et défiguré après un accident de voiture ayant causé la mort de sa femme, se retrouve enfermé chez lui sous la tutelle d’une belle-mère étrange. Cette dernière, une veuve respectable, le néglige peu à peu, le laissant affronter seul sa rééducation et le deuil de son épouse. Plus étrange encore, elle s’obstine à creuser un immense trou dans le jardin entretenu autrefois par sa fille. Afin, dit-elle, de terminer ce qu’elle avait commencé.
Princesse Bari conte l’histoire d’une jeune fille, frêle et courageuse, qui fuit la Corée du Nord à la fin des années 1990, se réfugie un moment en Chine avant de traverser l’océan à fond de cale d’un cargo et de débarquer dans un Londres clandestin où se côtoient toutes les langues et religions. A Londres, Bari gagne sa vie comme masseuse, mais elle ne soigne pas seulement les corps, elle console aussi les âmes. Car Bari a hérité de sa grand-mère des dons de voyance qui lui permettent de voyager dans les rêves et de lire les cauchemars dont souffrent les autres. Ce roman habité par l’âme d’une jeune fille affrontant seule, avec confiance et obstination, de terribles épreuves, puise aux sources anciennes du chamanisme coréen : il transfigure une très ancienne légende où une princesse abandonnée va chercher à l’autre bout du monde l’eau de la vie qui permettra aux âmes des morts de connaître enfin l’apaisement. « Princesse Bari est un livre sur la migration et l’harmonie, di Hwang Sok-yong. Si quelqu’un me demandait à quoi ce monde ressemble, je dirais qu’il est comme un groupe d’oiseaux s’élevant en tournoyant dans les airs, et j’espère que mon écriture va leur permettre de se poser à nouveau. »
Secrets de EUN Hee-kyung
A la mort de son père, Yeongjun, cinéaste audacieux mais homme taciturne et sans attaches, revient dans sa ville natale qu’il a quitté il y a vingt-cinq ans. Il y rencontre son frère et apprend que sur son lit de mort, leur père les a chargés d’une étrange mission : vendre la maison de leur enfance et faire don du fruit de la vente à une inconnue. Dès lors se lèvent les échos bruissants du passé, réveillant rêves et souvenirs, ranimant la violente rivalité des frères au temps où ils se disputaient l’attention d’un père dominateur qui a façonné leur personnalité et leur devenir d’homme. Vérité et mensonges, secrets et malédiction, amours cachés et haines anciennes se révèlent un à un, tissant une toile d’une complexité fascinante, reliée à l’histoire de la Corée tout entière. Une quête sur la filiation et la transmission familiale au sein de la modernité, et un roman ample et grave, d’une émouvante mélancolie. Car que savons-nous de la vérité profonde des êtres qui nous furent proches, et même du cœur brûlant qui alimente notre propre volonté de vivre et d’aimer ?
Shim Chong, fille vendue deHWANGSok-yong
« Voici donc l’histoire de Shim Chong, une gamine de quinze ans arrachée à son village de pêcheurs avant de grimper sur une jonque et d’être vendue… De la misère la plus noire à la vie de courtisane, Shim Chong traverse un Orient de boue et de larmes avec, pour seuls bagages, cette fierté et cette insolence qu’elle ne cessera de brandir face à la concupiscence des hommes… » André Clavel, Lire
« A la fois sirène et naufragée, femme seule et toutes les femmes… Elle est une fille vendue, une concubine, une prostituée, une femme de pouvoir. Une musicienne et une mère, aussi. Elle a autant de visages que le roman de Hwang Sok-yong a d’interprétations. Shim Chong, fille vendue est un grand livre. » Nils C. Ahl, Le Monde des Livres.
Ma vie palpitante de KIM Ae-ran
Mes parents avaient seize ans quand ils m’ont eu. J’ai eu seize ans cette année. Je ne sais pas si je vivrai jusqu’à mes dix-huit ans. Je ne suis sûr que d’une chose : il me reste peu de temps. Pendant que les autres enfants grandissent, moi, je vieillis. Pour moi, chaque heure compte comme un jour. Chaque mois, comme une année. Aujourd’hui, je suis plus vieux que mon père. Seize ans est-il un bon âge pour avoir un enfant ? Trente-deux ans est-il un bon âge pour le perdre ? Ceci est l’histoire de très jeunes parents et de leur très vieil enfant.
« J’avais douze ans la première fois que j’ai marché sur l’eau. L’homme aux habits noirs m’avait appris à le faire, et je ne prétendrai pas avoir pigé ce truc du jour au lendemain. Quand maître Yehudi m’avait découvert, petit orphelin mendiant dans les rues de Saint Louis, je n’avais que neuf ans, et avant de me laisser m’exhiber en public, il avait travaillé avec moi sans relâche pendant trois ans. C’était en 1927, l’année de Babe Ruth et de Charles Lindbergh, l’année même où la nuit a commencé à envahir le monde pour toujours. J’ai continué jusqu’à la veille de la Grande Crise, et ce que j’ai accompli est plus grand que tout ce dont auraient pu rêver ces deux cracks. J’ai fait ce qu’aucun Américain n’avais fait avant moi, ce que personne n’a fait depuis. »
En 1903 à Ropraz, dans le Haut-Jorat vaudois, la fille du juge de paix meurt à vingt ans d’une méningite. Un matin, on trouve le couvercle du cercueil soulevé, le corps de la virginale Rosa profané, les membres en partie dévorés. Horreur. Stupéfaction des villages alentour, retour des superstitions, hantise du vampirisme, chacun épiant l’autre au cœur de l’hiver. Puis, à Carrouge et à Ferlens, deux autres profanations sont commises. Il faut désormais un coupable. Ce sera le nommé Favez, un garçon de ferme aux yeux rougis, qu’on a surpris à l’étable. Condamné, emprisonné, soumis à la psychiatrie, on perd sa trace en 1915. A partir d’un fait réel, Jacques Chessex donne le roman de la fascination meurtrière. Qui mieux que lui sait dire la » crasse primitive « , la solitude, les fantasmes des notables, la mauvaise conscience d’une époque ?
Dans la petite ville de Holt, Colorado, déjà théâtre des événements du Chant des plaines, Addie, 75 ans, veuve depuis des décennies, fait une étrange proposition à son voisin, Louis, également veuf voudrait-il bien passer de temps à autre la nuit avec elle, simplement pour parler, pour se tenir compagnie ? La solitude est parfois si dure… Bravant les cancans, Louis se rend donc régulièrement chez Addie. Ainsi commence une très belle histoire d’amour, lente et paisible, faite de confidences chuchotées dans la nuit, de mots de réconfort et d’encouragement. Une nouvelle jeunesse apaisée, toute teintée du bonheur de vieillir ensemble. Mais voilà, bientôt, les enfants d’Addie et de Louis s’en mêlent, par égoïsme et surtout par peur du qu’en-dira-t-on.
Nantes, 1741. Simon Levrault n’a pas 25 ans lorsque, jeune chirurgien, il s’embarque à bord de la Marie-Amélie. Ce que les négriers attentent de lui ? Non pas qu’il soigne les esclaves, mais qu’il les « trie ». Entre les bons, ceux qui supporteront la traversée des côtés d’Afrique aux Antilles, et les autres, les mauvais… Commence alors pour lui un « grand voyage » entre trois continents – ce périple triangulaire de la traite où, tour à tour lâche ou courageux, notre docteur se fait spectateur, humaniste et révolté, le complice malgré lui de l’horreur la plus pure.
1981. Dans la campagne beaujolaise, Grâce Marie Bataille, 33 ans vit avec ses enfants au rythme des allées et venues de son mari, représentant de commerce. Quand elle engage une jeune fille au pair polonaise, cette existence bien rangée vole en éclats. 2010. Nathan, son fils, vient la retrouver pour fêter Noël en famille. Mais cette année, tout est différent. Tandis que d’étranges incidents surviennent dans la maison, les démons du passé menacent de ressurgir….
Saint Empire germanique, 1500. « Sorcière ! Sorcière ! » Par une nuit sans lune, son enfant sous le bras, une femme tâche d’échapper à ses poursuivants, avant d’abandonner son doux fardeau sur le parvis d’une église… Quinze ans plus tard, c’est une belle jeune femme du même âge qui grandit dans un monde en pleine métamorphose. Si les lumières de la Renaissance dardent leurs premiers feux, la peste, la guerre et la superstition étendent toujours leurs ombres sur le destin de Gretchen. Et sa quête d’identité va la jeter sur des routes semées d’embûches. Pendant ce temps, le diable veille…
Le commissaire Viviane Lancier est envoyée incognito sur l’île de Rhodes pour enquêter sur le meurtre de King, le chef tyrannique d’un village de vacances. Alors que son nouveau lieutenant, Willy Cruyff, se fond avec enthousiasme dans la masse des joyeux vacanciers, Viviane s’efforce tant bien que mal de tirer les fils de cette sombre affaire, entre cours d’aquagym et leçons de tango. Assommée par la chaleur et déprimée à l’idée de se promener en maillot de bain, elle ne cesse de rudoyer son pauvre adjoint. Et pendant ce temps-là, les morts s’accumulent…
Virginie, 1848. Joséphine, 17 ans, esclave depuis l’enfance dans une plantation, voit sa maîtresse, l’artiste-peintre Lu Anne Bell dépérir. Ne pouvant plus compter sur sa protection, elle s’enfuit dans l’espoir d’offrir une vie meilleure à l’enfant qu’elle porte. New York, 2004. Lina Sparrow, avocate, défend les droits des descendants d’esclaves. Elle découvre l’histoire de Joséphine, que les experts soupçonnent d’être la véritable artiste à l’origine des tableaux signés Lu Anne Bell. Convaincue d’avoir trouvé le cas parfait pour illustrer la cause qu’elle défend, Lina entreprend de retracer son histoire. Au fil de ses recherches, elle en vient à se questionner sur sa propre famille et sur les mystères entourant la mort de sa mère. En plongeant dans le passé d’une esclave en fuite, Lina pourrait bien se découvrir elle-même…
Viri pose les yeux sur sa femme, Nedra. Une mèche de cheveux lui balaie délicatement la nuque, elle s’affaire en cuisine dans sa jolie robe rouge. Leurs deux adorables petites filles dînent devant le feu de cheminée. Sont-ils réellement heureux ? Ils forment un couple envié de tous, elle si belle, lui si élégant. Leur bonheur semble parfait… Mais la perfection est-elle vraiment de ce monde ?
Paris, 1927. Dans une sombre ruelle du Marais, le cadavre d’un homme est découvert. Jusqu’ici, rien que de très normal pour las bas-fonds parisiens. Mais le corps a un aspect étrange.. et porte des marques curieuses sur le cou… A crime extraordinaire, enquêteur extraordinaire ! Pierre Le Noir, membre d’une division secrète de la police parisienne, se voit chargé de l’affaire. Pour résoudre ce cas, il devra croiser des migrants illégaux d’une nature étonnante, s’intéresser au paranormal, et frayer avec un groupe de jeunes artistes énervés, ces fameux surréalistes qui agitent Paris. Nul doute que cette histoire remettra en cause tout ce qu’il croyait savoir de la vie… et de la mort.
Elle était pauvre, irrévérencieuse, sensuelle, très belle et rebelle à toute autorité, sauf à celle du génie et de l’amour. Elle s’appelait Molly Allgood, elle fut une comédienne célèbre et elle eut pour amant l’un des plus fameux dramaturges irlandais, John Millington Synge. C’était en 1907. Elle avait dix-neuf ans, il en avait trente-sept. Il fut son Pygmalion, elle sa muse. Ils vécurent une passion sans borne. Mais leur différence sociale et religieuse, les conventions et l’austérité de la famille Synge, leurs amis même, tout et tous s’y opposèrent. Jamais ils ne purent se marier et Molly Allgood rompit avec l’homme de sa vie qui mourut peu après, en 1909, rongé par le bacille de Koch. Quarante-cinq ans plus tard, on retrouve l’ancienne actrice, réduite à la misère et hantant les rues de Londres par un matin brumeux. Peu à peu, les souvenirs resurgissent, comme l’amour et le désir pour ce Vagabond qui ne l’aura jamais quittée… De tous les romans de Joseph O’Connor, Muse est sûrement le plus grand, en tout cas le plus intense. À chaque page, le lecteur est ébloui, bouleversé. Voilà un livre forgé de lumière et d’airain.
A Bruges, la bijouterie Degroof a été cambriolée. Rien n’a été volé, mais le malfaiteur a fondu tous les bijoux dans un bain d’acide. Sa signature : un énigmatique message en latin … L’enquête est confiée au commissaire Van In, un flic buté étranglé par ses dettes, au sale caractère et à l’humour caustique. Amateur d’art, de cigares, de bières et de jolies femmes, il n’a pas son pareil pour déjouer les affaires les plus tordues. Avec Versavel, jumeau d’Hercule Poirot à l’homosexualité revendiquée, et Hannelore Martens, substitut du procureur affriolante et ambitieuse, Van In plonge dans la grande bourgeoisie brugeoise où il ne fait pas bon déterrer les secrets enfouis … Premier volet de la série, Le Carré de la vengeance fait de Pieter Aspe le « Simenon flamand ».
La porte de la chambre fermée à clef « de l’intérieur », les volets de l’unique fenêtre fermés, eux aussi, « de l’intérieur », pas de cheminée… Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l’assassin a-t-il pu quitter la chambre jaune ? C’est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par « le bon bout de la raison, ce bon bout que l’on reconnait à ce que rien ne peut le faire craquer », qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d’une enquête fertile en aventures et en rebondissements. Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, « Le Mystère de la chambre jaune » est devenu un classique du roman criminel.
Un homme est trouvé mort dans une maison inhabitée, au cœur d’un des plus beaux sinistres quartiers de Londres. Autour de lui, des traces de sang, bien que le cadavre n’ait aucune blessure. De quoi laisser perplexes Lestrade et Gregson, les limiers de Scotland Yard. Parue en 1887, cette Etude en rouge est la première des enquêtes de Sherlock Holmes. Nous y faisons la connaissance de l’extraordinaire détective à travers les yeux du bon Watson. Nous y apprenons le « raisonnement analytique » et l’art de faire parler les indices.
Frédo aurait voulu être un gangster. Seulement, au lieu de manier la mitraillette devant un comptoir de banque, il pousse des chariots dans un hôpital pour vieux. Heureusement, il y a Lepointre, un vioque pas comme les autres, expert en combines et truand indécrottable. Quand une riche pensionnaire vient échouer à l’hosto, ils s’imaginent déjà les diamants plein les poches…
Patience Portefeux, 53 ans, deux filles, un chien, un fiancé flic et une vieille mère en EHPAD. Patience Trime. Patience est traductrice de l’arabe pour le ministère de la Justice. Des milliers d’heures à transcrire des écoutes entre petits dealers et grands bandits. Puis Patience franchit la ligne jaune : elle détourne une montagne de cannabis issue d’un Go Fast. Sans culpabilité ni effroi. Simplement une petite entorse morale. Et encore. Et Patience devient la Daronne.
Quand la police de l’Ohio arrête l’auteur présumé de trois, voire quatre viols de jeunes femmes, elle croit tenir un cas facile : les victimes reconnaissent formellement le coupable, et celui-ci possède chez lui la totalité de ce qui leur a été volé. Pourtant, ce dernier nie farouchement. Ou bien il reconnaît les vols, mais pas les viols. Son étrange comportement amène ses avocats commis d’office à demander une expertise psychiatrique. Et c’est ainsi que tout commence… On découvre que William Stanley Milligan possède ce que l’on appelle une personnalité multiple, une affection psychologique très rare qui fait de lui un être littéralement « éclaté » en plusieurs personnes différentes qui tour à tour habitent son corps. Il y a là Arthur, un Londonien raffiné, cultivé, plutôt méprisant, et puis Ragen, un Yougoslave brutal d’une force prodigieuse, expert en armes à feu. Et bien d’autres. En tout, vingt-quatre personnalités d’âge, de caractère, et même de sexe différents. L’affaire Billy Milligan a fait la une des journaux américains, fascinés par ce cas et par la lutte qu’ont menée les psychiatres et Billy lui-même pour essayer de « fusionner » en un seul individu ses 24 personnalités. Quant au livre, construit comme un véritable drame shakespearien, il est le résultat de mois et de mois de rencontres et d’entretiens entre Daniel Keyes et… Ragen, Arthur, Allen et les autres.
Paris. 1876, Esperanza Gorst, jeune orpheline de dix-neuf ans, choyée par sa mère adoptive et par son précepteur, est chargée par ses bienfaiteurs d’une étrange mission : se rendre en Angleterre dans la grande demeure d’Evenwood pour y devenir la femme de chambre de la baronne Emily Tansor et gagner sa confiance. Car en vérité, la tâche d’Esperanza est de découvrir les secrets sombres et inquiétants que sa nouvelle maîtresse dissimule. des secrets qui puisent leur origine dans une grave injustice commise vingt ans plus tôt et à laquelle les propres intérêts d’Esperanza sont liés. Bientôt, la baronne tombe sous son charme et aspire à devenir son amie. Mais la jeune fille ne perd pas de vue son plan et mène une enquête minutieuse dont elle consigne les moindres détails, à l’intention de ses protecteurs bien-aimés, dans son » Livre des secrets « . Peu à peu, les dissimulations de Lady Tansor sont révélées au grand jour tandis qu’Esperanza est prise dans un réseau compliqué d’intrigues, de mensonges, de meurtres et de trahisons.
Le déménagement dans ce manoir charmant, en haut de la colline, devait être le point de départ pour une nouvelle vie. Après des années passées dans la banlieue de Brighton, Ollie Harcourt ne pouvait rêver mieux qu’une existence paisible à la campagne. Le reste de la famille suit d’un pas hésitant, mais ne rechigne pas pour autant à cette nouvelle aventure. Cependant, peu après leur installation, des scènes étranges se déroulent dans la maison. Des ombres apparaissent, les animaux domestiques se comportent de manière bizarre et plusieurs accidents, plus déroutants les uns que les autres, ont lieu. Bientôt, Ollie n’a plus de doute : leur présence n’est pas vraiment souhaitée. Quelqu’un semble même prêt à tout pour les expulser de là… à n’importe quel prix.
Sa Majesté le Chat – Nombre de volume : 1 (série terminée) Synopsis : Chez Akihiro Kimura, auteur de manga, on comprend vite qui commande : ce sont ses chats ! Depuis ce jour où il a ramené chez lui un premier petit chaton tout mignon, les félins règnent sur son foyer ! Ils l’empêchent de travailler, n’en font qu’à leur tête, se battent pour un rien… Ce sont eux les maîtres, et lui ne semble être là que pour les servir ! Découvrez le quotidien de cinq maîtres chats et de leurs dévoués serviteurs humains… Une vie avec ses joies et ses peines, et surtout pleine d’amour, de gaffes et de ronrons qui feront vibrer le cœur des amoureux des chats.
Daisy : Lycéennes à Fukuschima – Nombre de volumes : 2 (série terminée) Synopsis : Depuis le terrible tsunami qui a frappé Fukushima, Fumi n’ose plus sortir de chez elle. Trop inquiète pour sa santé, à cause des éventuelles radiations émises par la centrale. Pourtant, en dernière année de lycée, il faudra bien qu’elle se décide à retourner en cours. Mais est-il seulement possible de recommencer à vivre et de faire comme si de rien n’était, quand même une simple pluie représente la menace d’une contamination radioactive ? Heureusement, elle pourra compter sur Moé, Ayaka et Mayu, ses trois meilleures amies. Ensemble, elles comptent bien profiter de la vie, et surtout sortir toutes diplômées du lycée ! Elles décident alors de recréer leur groupe de musique, Daisy, pour se redonner du courage. Mais très vite, la réalité les rattrape et…
Fairy Cube – Nombre de volumes : 3 (série terminée) Synopsis : Ian Hasumi, fils du directeur de son école, n’est pas vraiment le garçon banal. Il prétend voir des fées ! Et c’est vrai ! Notamment, il a toujours à ses cotés son double. Celui-ci n’ayant pas de nom, il le baptisa Tokage du fait de la couleur de ses cheveux. Sa mère a quitté le domicile il y a des années sans une explication. Cet évènement a profondément bouleversé son père qui perdit toute son inspiration d’écrivain d’une part, mais devint violent avec son fils d’autre part. Un jour il assiste à un de ces mystérieux « crimes de fées ». Il suit celui qu’il prend pour l’assassin et atterrit dans une boutique des plus étranges où le propriétaire lui offre un étrange cube avec un lézard à l’intérieur. Pris de panique il se rend à la police pour raconter tout ce qu’il a vu mais difficile d’être cru lorsque l’on est connu partout sous le nom de « Ian le mytho ». Alors ces fées… elles existent finalement ? En tout cas pour Ian c’est une réalité de taille qui va bouleverser son quotidien !
Dédale – Nombre de volumes : 2 (série terminée) Synopsis : Reika et Yôko, deux étudiantes, errent dans un gigantesque bâtiment labyrinthique. Leur seul indice pour retrouver le monde extérieur : un message trouvé sur une table basse signé Tagami, célèbre créateur de jeux vidéos.
Une amie m’a prêté ces deux livres. Je vais enfin découvrir Olivier Norek 🙂
Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d’autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d’un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire. Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d’un mystérieux dossier, le » Code 93 » ? Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison…
Voilà ce qu’on découvre dans les Chambres noires de Karine Giebel, recueil de quatre nouvelles inédites dont les héros, ou anti-héros, incarnent et dénoncent tour à tour les manquements de notre société. Quatre histoires pour lesquelles l’auteure emprunte les titres de grands films qui l’ont marquée.
Cela faisait deux ans que le grand bric-à-brac par chez moi n’avez pas eu lieu à cause du Covid. Hier, ça a été un plaisir de le retrouver en plus avec le soleil 🙂 Voici donc mes petits achats livresques :