Le cauchemar d’Innsmouth – H.P. Lovecraft

Innsmouth… C’est le hasard qui m’y conduisit, durant cet été où je fêtais ma majorité en parcourant la Nouvelle-Angleterre. Je voulais me rendre à Arkham, mais le prix du billet de train me fit hésiter. C’est alors que l’employé des chemins de fer me parla de ce vieil autobus, que presque personne n’empruntait. Parce qu’il passait par Innsmouth…  »  » Mais pourquoi les gens évitaient-ils cet ancien port de pêche, comme si ses habitants avaient la peste ? Après cette horrible nuit que je passai là-bas, je compris. Je réussis pourtant à m’échapper, de justesse. Etait-ce vraiment une chance ? J’ignorais alors que le cauchemar ne faisait que commencer.

Editions J’ai Lu 2008 – 188 pages

Résumé des nouvelles présentent dans ce recueil sauf la première « Le Cauchemar d’Innsmouth » qui est la quatrième de couverture ci-dessus.

La maison de la sorcière : Walter Gilman, étudiant en mathématique et en folklore à l’université Miskatonic de la petite ville d’Arkam, vit dans une vieille maison du quartier pauvre de la ville avec d’autres colocataires.
La chambre qu’il occupe est connue pour avoir servie de foyer à Keziah Mason, une vieille sorcière.
Toutes les nuits, Gilman fait des rêves de plus en plus réalistes dans lesquels Keziah apparaît avec d’autres créatures.

Celui qui hantait les ténèbres : Robert Blake a un vif intérêt pour l’occultisme. Il observe constamment de sa fenêtre un clocher d’une église abandonnée jusqu’au point qu’il s’y sent attiré et qu’il finit par la visiter. Il décrit alors dans son journal ce qu’il y découvre et son enquête. Plus tard, il sera retrouvé mort chez lui avec une expression de terreur épouvantable sur son visage.

Air froid : Le narrateur se familiarise avec un étrange docteur de son immeuble qui doit vivre dans un froid au dessous du seuil tolérable à l’être humain. Pour cela, il utilise un compresseur qui malheureusement tombe en panne.

L’indicible : Un esprit cartésien peut-il résister aux forces de l’esprit ? La science peut-elle tout expliquer ? Dans cette nouvelle, Lovecraft joue subtilement avec le réel et le subjectif, avec la raison et le chimérique, jusqu’à l’épouvante qui ne trouve pas de mots.

Le monstre sur le seuil : Daniel Upton, le narrateur, commence son récit en revendiquant avoir tiré plusieurs coups de feu dans la tête de son meilleur ami, Edward Derby, bien qu’il nie être son meurtrier. Il décrit alors la vie et la carrière du défunt.
Upton se focalise ensuite sur Asenath Waite et sur le mariage de celle-ci avec son ami.
Quelques années plus tard, les gens commencent à voir des changements dans les capacités de Derby. Ce dernier se confie à Upton et lui raconte d’étranges histoires à propos de sa femme et de son beau-père, Ephraim Waite, qui pourrait ne pas être mort.
On appelle Upton pour lui demander d’aller chercher Derby, retrouvé errant dans le Maine. Sur le chemin du retour, Derby confie craintivement à son ami qu’Asenath prend peu à peu possession de son corps.

Mon avis : Dans ce recueil de nouvelles, Lovecraft nous plonge dans un univers fantastique avec des créatures étranges et dans des décors qui fait froid dans le dos. Ces histoires se déroulent toujours dans la région d’Arkam et Innsmouth où courent des légendes mais pas que…
Il y a également un autre point commun dans ces récits qui interroge le lecteur sur la santé mentale des protagonistes car bien qu’ils vivent des choses épouvantables, ils perdent tous à un moment la raison jusqu’à parfois y trouver la mort.
Pour conclure, j’ai dans l’ensemble bien aimé ces nouvelles et plus particulièrement la première et « Le monstre sur le seuil ». Par contre, j’ai eu du mal à bien tout saisir de « L’indicible » qui est pour moi un peu trop complexe à comprendre.

Rose Madder – Stephen King

Quatorze ans que Norman terrorise Rosie et fait de sa vie un cauchemar. Quatorze longues années de sévices permanents, de coups et d’abnégation. Jusqu’à une ridicule petite tache de sang sur le drap du lit conjugal sorte la jeune femme de sa torpeur et qu’une force insoupçonnable l’arrache à cette maudite maison.
S’enfuir, c’est déjà un premier pas hors de cet enfer. Un premier pas vers « Rosie la vraie », tandis que Norman, fou de rage, se lance à ses trousses pour l’éliminer.
A l’aube d’une nouvelle vie, elle fait l’acquisition d’un tableau envoûtant qui représente une femme, Rose Madder, debout sur une colline surplombant les vestiges d’un temple antique. Et petit à petit, la toile révèle d’étranges pouvoirs, et Rosie entre en contact avec Rose…

Editions J’ai Lu 1999 – 602 pages

Mon avis : Voilà un roman de Stephen King qui m’a tenu en haleine du début jusqu’à la fin sans que je n’ai trouvé de temps morts.
Rosie est une femme qui a souffert des violences de son mari, quand elle décide enfin à partir et qu’elle fait l’acquisition d’un tableau pour lequel elle a eu une sorte de « coup de foudre », elle devient davantage courageuse et connaît enfin le bonheur en amour avec Bill. Ce tableau semble « changé » et lui fait faire des rêves étranges.
Norman, de son côté, qui est une brute et un psychopathe est prêt à tout pour la retrouver afin d’avoir comme il dit : « une petite conversation entre quat’z’yeux ».
Dans la plus grande partie de ce roman on ne se doute pas de ce qui va arriver, on ne sait pas où tout cela va nous entraîner. On se doute que Norman va finir par retrouver Rosie mais, on ne sait pas comment leur rencontre va se dérouler surtout que Rosie plus confiante en elle, a changé physiquement. On ne sait pas non plus le mystère étrange que garde en lui le tableau que Rosie s’est offert.
Entre thriller et fantastique, Stephen King nous dépeint ici une intrigue très bien travaillée avec des personnages dont le caractère nous est bien dépeint avec toujours une angoisse à travers le personnage de Norman qui monte crescendo jusqu’au dénouement. Dénouement qui est à la hauteur de ce que j’attendais avec une touche de mystère plus inattendue.
Bref, un très bon roman de cet auteur dont je pense me souvenir longtemps et même si ce n’est pas un coup de cœur, car j’ai lu meilleur de lui, il reste néanmoins superbe !

« Il vaut mieux être sans pitié pour le passé. Ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. »

« Ceux qui n’apprennent pas les leçons du passé sont condamnés à répéter les mêmes erreurs. »

Carrie – Stephen King

« Dépêche A.P. 27 mai 1979. 23h46
Un sinistre d’une ampleur tragique frappe la ville de Chamberlain, Maine. Des centaines de morts… »

Une mère puritaine obsédée par le diable et le péché ; des camarades de classe dont elle est le souffre-douleur : Carrie est profondément malheureuse; laide, toujours perdante.
Mais à seize ans resurgit en elle le souvenir d’un « don » étrange qui avait marqué fugitivement son enfance : de par sa seule volonté elle pouvait déplacer les objets à distance. Et ce pouvoir réapparaît aujourd’hui, plus impétueux, plus impatient…
Une surprise bouleverse soudain la vie de Carrie : lorsqu’elle est invitée au bal de l’école par Tommy Ross, le boy-friend d’une de ses ennemies, n’est-ce pas un piège plus cruel encore que les autres ?

Editions J’ai Lu 1978 – 252 pages

Mon avis : Cette relecture de Carrie m’a davantage enthousiasmé que lors de ma première lecture de ce livre.
J’ai ressenti beaucoup de compassion pour Carrie qui est victime du fanatisme religieux de sa mère et qui est aussi mal aimé par ses camarades de classe. Seule, Sue regrette les paroles qu’elle a eu envers elle et donc décide de se racheter en demandant à Tommy son copain d’inviter Carrie au bal. Carrie est alors heureuse pour la première fois de sa vie car en plus, Tommy se montre gentil envers elle. Malheureusement ce bal va se transformer en cauchemar.
« Carrie » est donc un roman que j’ai pris plaisir à lire, j’ai aimé sa construction qui incorpore des extraits d’articles de journaux, des dépositions des personnes ayant connu ou peu Carrie et des textes nous relatant ce qu’est la télékinésie. Cela donne ainsi une impression de lire un fait-divers horrible qui s’est réellement produit.
Dans un sens, on ne peut que comprendre le chaos qu’engendre en partie Carrie lors de cette soirée du bal. On ressent que s’en est trop pour elle et qu’il faut qu’elle se serve de son don pour se venger.
Pour conclure, je suis contente d’avoir relu ce Stephen King qui m’avait quelque peu déplu par le passé : étais-ce parce que j’étais trop jeune ? ou bien : à cause de l’édition que j’avais lu où il y figuraient pas mal d’annotations ? en tout cas, je comprends mieux maintenant pourquoi il plaît tant aux lecteurs de Stephen King.

« Je veux essayer d’être normale, d’être moi-même avant qu’il soit trop tard… »

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MarinetteDyslectrice

Sac d’os – Stephen King

Reclus à Sarah Laughs, sa maison de campagne, près d’un lac, Mike Noonan n’écrit plus. Depuis la mort brutale de sa femme Jo, enceinte, ce romancier à succès connaît l’angoisse de la page blanche.
La rencontre de la petite Kyra, puis de sa mère Mattie, jeune veuve en butte à la malveillance de son richissime beau-père, amorce-t-elle pour Mike un nouveau départ ? Il le croit, mais c’est compter sans les ombres qui hantent Sara Laughs.
Celle notamment d’une chanteuse de blues, violée et assassinée des décennies plus tôt par les racistes du coin…
En devenant l’allié de Mattie et de Kyra, Mike a bravé les forces de l’enfer. Elles vont se déchaîner contre lui, dans les pages enfiévrées de ce roman salué par la critique mondiales comme LE chef-d’œuvre de Stephen King.

Editions Le Livre de Poche 1998 – 725 pages

Mon avis : Mike Noonan, ne se remettant pas de la mort de sa femme et n’arrivant plus à écrire, décide de se réfugier à Sara Laughs, la demeure secondaire où il se rendait de temps en temps avec sa femme, pensant qu’à cet endroit il pourrait « guérir » de son angoisse de la page blanche. Mais, très vite des choses inexplicables survient en ce lieu : devient-il fou ? ou bien la maison est hantée ?
Lorsqu’il fait alors la connaissance de Mattie et Kyra, on espère que les choses vont alors s’arranger pour lui mais, leur rencontre va alors, sans qu’il y ait vraiment de liens, révéler de sombres secrets sur Sara Laughs.
Avec « Sac d’os », Stephen King fait une fois de plus preuve d’une imagination débordante avec une intrigue qui tient en haleine, mélangée de fantastique et de mystères. Jusqu’au dénouement, on ne sait pas trop où l’histoire va nous mener et on a peur pour Mike et surtout pour Kyra, cette petite fille très attachante et courageuse.
Une fois que l’on commence ce roman, il est difficile d’en abandonner la lecture car il est très prenant et donc, on veut absolument savoir, entre autres, ce que Sara Laughs referme en secrets.
Quant au dénouement, il est juste parfait, je ne me pouvais pas demander mieux.
Bref, un très bon Stephen King que je vous conseille, comme pour ma part, de découvrir quand vous savez que vous avez du temps pour lire car, il faut éviter de faire trop de pauses afin de rester ancré au mieux dans l’ambiance de ce roman.

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Tête de lectureMarinette

La Maison des oubliés – Peter James

Le déménagement dans ce manoir charmant, en haut de la colline, devait être le point de départ pour une nouvelle vie. Après des années passées dans la banlieue de Brighton, Ollie Harcourt ne pouvait rêver mieux qu’une existence paisible à la campagne. Le reste de la famille suit d’un pas hésitant, mais ne rechigne pas pour autant à cette nouvelle aventure.
Cependant, peu après leur installation, des scènes étranges se déroulent dans la maison.
Des ombres apparaissent, les animaux domestiques se comportent de manière bizarre et plusieurs accidents, plus déroutants les uns que les autres, ont lieu.
Bientôt, Ollie n’a plus de doute : leur présence n’est pas vraiment souhaitée. Quelqu’un semble même prêt à tout pour les expulser de là… à n’importe quel prix.

Editions Pocket 2020 – 400 pages

Mon avis : Bien que l’histoire m’a semblé pas très originale dans le genre, j’ai tout de même lu ce roman d’une traite. Il faut dire que la plume de l’auteur qui est très dynamique y est pour beaucoup et que le mystère est quand même bien présent et que l’ambiance de la maison est un peu terrifiante.
Aussi, plus j’avançais dans la lecture et plus je m’interrogeais sur la psychologie de Ollie car même si sa femme et sa fille sont aussi témoins de certaines choses inexplicables dans la maison, il y a néanmoins certains faits que seul Ollie aurait pu faire.
Même si je me suis doutée plus ou moins de la tournure qu’allait prendre le dénouement, j’ai été ravie de constater que celui-ci a bien été construit et donc je ne pouvais pas espérer mieux.
Pour conclure, « La Maison des oubliés » est un roman très addictif sans temps morts avec lequel j’ai passé un très bon dimanche de lecture et qui me donne envie de lire d’autres livres de cet auteur.

Ils en parlent :
Light and Smell, La Papivore, Vingt et une pages, L’Œil Noir

Charlie – Stephen King

Dès l’enfance, le terrible pouvoir de la petite Charlie s’est révélé : qu’un objet, un animal, un être humain provoque en elle la moindre crainte, la moindre tension… et il se trouve aussitôt livré aux flammes !
Aujourd’hui la douce et jolie Charlie a sept ans et le cauchemar demeure. Certes, elle sait à présent que son pouvoir est un mal qu’elle doit combattre sans relâche pour en être un jour libérée, délivrée. Alors, de toute ses forces, Charlie lutte, mais la pulsion souvent l’emporte et déferle. Indomptable, criminelle. Et l’enfant cède au désespoir… Comment ses parents pourraient-ils lui avouer l’atroce vérité – cette imprudence fatale qu’ils ont commise avant sa naissance ? A quel destin Charlie est-elle vouée ?

Editions J’ai Lu 1998 – 466 pages

Mon avis : Dès les premières pages, j’ai été happé par l’histoire, je me suis toute de suite attachée à Charlie et à son père. L’amour qu’ils ont l’un pour l’autre est inconditionnel. Bien qu’au début, ne sachant pas trop de quoi ils sont capables avec leur « pouvoir », on sait très vite qu’ils sont en fuite et pourquoi.
Ce roman, c’est aussi une histoire d’agence secrète scientifique qui exerce certaines expériences sur les humains.
Plus on avance dans l’intrigue, plus on comprend le danger que court Charlie et son père et, qu’ils peuvent même se tuer à cause de leur « pouvoir ». Ils sont vraiment touchants et Charlie est une petite fille intelligente que l’on voudrait voir vivre en paix.
L’histoire est vraiment bien ficelée, sans temps morts, j’ai eu du mal à faire des pauses tant que c’est prenant. Quant au dénouement, bien qu’émouvant, il est superbement réussi, je ne pouvais pas espérer mieux.
Bref, « Charlie » entre dans la liste de mes romans préférés lus jusqu’à maintenant de Stephen King.

« La vie est courte et la douleur est longue et on est tous sur cette terre pour s’entraider. »

« Le cerveau est un muscle qui peut soulever le monde. »

« Quand on fait bien quelque chose, on veut le faire… »

Nom auteur en K

Babayaga – Toby Barlow

Paris, 1959. Un homme est retrouvé empalé sur la grille d’un jardin public. La Ville Lumière plonge dans les ombres, envoûtée par les babayagas, sorcières venues du fond des siècles et des steppes russes. L’inspecteur Vidot enquête. Mais qui se frotte aux babayagas s’y pique, et voici bientôt notre Colombo des faubourgs transformé d’un coup de baguette magique…en puce, contraint de poursuivre sa diabolique ennemie en sautant de chien en rat. Son chemin croisera celui du naïf Will Van Wyck, jeune publicitaire américain expatrié travaillant à son insu pour la CIA et empêtré dans un imbroglio dont seule l’ensorcelante Zoya semble pouvoir le sortir – à moins qu’il ne soit sa prochaine proie…

Editions 10/18 2017 – 576 pages

Mon avis : Voilà un roman que j’avais acheté pour son résumé malgré que je n’en avais encore jamais entendu parler. Ainsi, même si j’ai trouvé l’histoire originale et que j’ai apprécié l’inspecteur Vidot surtout, quand celui-ci est transformé en puce puisqu’il s’en amuse dans un certain sens, je me suis tout de même ennuyée au fil des pages. Cela est expliqué par le fait que j’ai trouvé le rythme plat, que je n’ai pas eu d’attache particulière avec les autres protagonistes et les passages sur les chants des sorcières qui se trouvent entre plusieurs chapitres m’ont vraiment déstabilisé dans ma lecture au point où, j’en ai sauté quelques-uns afin de me concentrer sur l’intrigue.
Mais, malheureusement passé les trois-cent-trente pages, j’ai abandonné la lecture de ce livre car plus j’avançais et plus je trouvais le récit longuet et pourtant, j’ai un peu insisté pour le poursuivre.
Pour conclure, j’ai été déçue par cette lecture qui je trouve manque de dynamisme par contre, je vous fais partager le prologue que j’ai trouvé bien écrit.

« Il y a des faits et il y a des mensonges. Il y a des amants sincères dont les alibis ne tiennent pas debout. Le monde est une ruche en effervescence pleines d’histoires qui se répètent sans fin depuis que nos langues savent parler et nos oreilles entendre. Nous écoutons, et pourtant nous sommes perdus ; nous parvenons à peine à trouver notre chemin dans la lumière blafarde et changeante. Comme disaient les Anciens, nous ne savons rien. Mais je peux vous assurer que le récit est véridique. Je le sais car ma grande sœur, dans une lettre qu’elle m’a envoyée à la fin de l’automne dernier, m’a raconté comment, derrière les hauts remparts d’un château en ruine niché au cœur d’une vallée dans le nord de la France, une femme au soir de sa vie a sorti une vieille guitare et, en grattant doucement pour trouver la mélodie, a proclamé dans la nuit : « Je vais maintenant vous chanter la fuite des Babayagas vers Paris… » « 
 

Laisse-moi entrer – John Ajvide Lindqvist

Oskar a 12 ans et vit avec sa mère dans une banlieue glacée de Stockholm. Solitaire et discret, martyrisé au collège, Oskar n’a d’yeux que pour sa nouvelle voisine. Elle est si différente ! La petite ne sort que le soir, ne craint ni le froid ni la neige, et exhale une odeur douceâtre et indéfinissable. Oskar trouvera en elle un écho à sa propre solitude et ils deviendront vite inséparables. Mais que penser des meurtres et disparitions inexplicables qui se multiplient dans le quartier depuis son arrivée ? 

Editions Milady 2011 – 608 pages

Mon avis : Avant de donner mon avis sur cette lecture, je tiens à dire que j’avais vu le film avant qui s’intitule « Morse ». A l’époque, je ne savais pas que c’était l’adaptation de ce roman. 
Aux premières pages, j’ai eu un petit peu de mal à entrer dans l’histoire : il faut dire que l’auteur nous plonge de suite dans une ambiance sinistre mais, on s’attache vite à Oskar et arrivé vers la centième page alors, l’intrigue devient de plus en plus intéressante.
On suit également plusieurs personnages en parallèle qui se connaissent entre eux ou bien se sont déjà aperçus sans se prêter attention mais, ces meurtres vont en quelque sorte les réunir d’une certaine manière. Tous aussi mènent une vie banale et assez déprimante ce qui en soit, colle bien au décor de la banlieue de Stockholm dont l’auteur nous dépeint si bien son atmosphère. D’ailleurs, celui-ci n’hésite pas non plus à nous décrire quelques scènes assez horrifiques qui font froid dans le dos… il ne faut pas se les représenter.
Pour conclure, « Laisse-moi entrer » est un roman unique par son intrigue qui en plus n’est pas qu’une histoire de vampire car, il aborde également le harcèlement scolaire qui ici touche Oskar et cela m’a beaucoup touché aussi dans ce livre. Bref, il me reste donc à revoir le film que je possède en DVD !

« Le véritable amour c’est de déposer sa vie aux pieds d’une autre personne, ce dont les gens sont incapables de nos jours. »

« Le corps est juste une unité de service dont le cerveau est obligé de s’encombrer pour se maintenir en vie. Mais tout est là dès le départ, dans le cerveau. »

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Le Capharnaüm éclairé

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