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Thirteen reasons why – Jay Asher

Clay Jensen reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu’elle se suicide. Elle y parle de treize personnes qui ont, de près ou de loin, influé son geste. Et Clay en fait partie. D’abord effrayé, il écoute la jeune fille en se promenant au son de sa voix dans la ville endormie. Puis, il découvre une Hannah inattendue qui lui dit à l’oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer.

Editions Le Livre de Poche jeunesse 2017 – 320 pages

Mon avis : Tout d’abord je tiens à préciser que j’ai vu la série avant de lire le livre car à l’époque, je ne savais pas qu’à l’origine c’était un roman.
Dans un sens, je suis quand même contente d’avoir vu la série avant, comme ça j’ai pu me remémorer certaines scènes qu’Hannah décrit dans ses cassettes et, d’une certaine manière je me les ai représenté comme Clay quand il écoute la jeune fille.
Dans le livre, nous suivons donc Clay écouter les cassettes et sommes spectateur de ses réactions et de ses états d’âme au fil des révélations d’Hannah. Ce qu’elle confie est écrit en gras afin que l’on fasse bien la distinction avec le présent de Clay.
Ici, pas de grands détails sur les protagonistes, on ne peut pas trop se les représenter physiquement si on n’a pas vu la série avant. Ce sont plutôt des actes et des détails qu’a vécu Hannah qui nous sont contés et qui l’ont poussé au suicide. Cela fait prendre conscience au lecteur que des choses qui peuvent paraître totalement anodines peuvent en fait avoir une grande importance sur la vie d’une personne. Aussi, à quel point ça peut être difficile de percevoir une personne en détresse si on ne prête pas attention à certains signes.
« Thirteen reasons why » traite d’un sujet difficile, malheureusement bien d’actualité, et l’auteur l’aborde avec brio puisqu’il ne tombe pas dans la mélancolie vu que ce roman est avant tout destiné à un jeune public mais, il peut évidemment être lu par les adultes… au contraire même, je pense que beaucoup de lecteurs devraient le lire.
Pour conclure, je vous recommande vivement la série et ce livre qui sont poignants et inoubliables.

« Lorsqu’on ridiculise quelqu’un publiquement, il faut assumer la responsabilité de ce qui arrive à cette personne quand les autres en profitent. »

« Il nous arrive d’avoir des pensées que nous ne comprenons pas nous-mêmes. Des pensées qui n’ont rien de véridique – qui ne représentent pas vraiment ce qu’on ressent – mais qui nous traversent quand même l’esprit parce qu’elles valent le coup d’être étudiées. »

« Quand une chanson vous fait pleurer, mais que vous n’avez plus envie de pleurer, vous cessez de l’écouter. Mais échapper à soi-même, c’est impossible. On ne peut pas décider de ne plus se voir. De couper le son à l’intérieur de sa tête. »

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Pourquoi s’ennuyer

Altacéphalée – Taï-Marc Le Thanh

L’altacéphalée. La nouvelle drogue à la mode. Blanche en prend depuis plusieurs mois pour s’échapper de son quotidien. Grâce à cette drogue, elle peut prendre l’apparence d’autres personnes de son choix, sous formes d’illusions. Elle voit ainsi le monde de leurs yeux et enfile leur personnalité.
Mais après un bad-trip assez marquant, ses pilules disparaissent. Elle se rend donc chez son fournisseur habituel, qui lui propose une nouvelle pilule : une pilule rouge, plus fortes que les bleues qu’elle prend habituellement, et qui la transformera complètement en une autre personne. La jeune fille accepte et se retrouve bloquée dans des boucles perpétuelles où elle change d’identité tous les jours. Pour s’en sortir, elle devra trouver le sérum qui lui permettra de guérir et de redevenir elle-même…

Editions Scrineo 2022 – 442 pages

Mon avis : Quand on m’a proposé ce partenariat je n’ai pas hésité une seule seconde tant le résumé m’intriguait.
J’ai trouvé le début très attrayant, j’ai aimé suivre Blanche dans diverses personnalités et je me demandais comment elle allait s’en sortir. Mais, au fil des pages, plus j’avançais vers la fin et plus mon enthousiasme pour cette lecture a diminué et pour cause : il y a des passages qui m’ont manqué d’intérêt et j’ai trouvé que parfois ça partait un peu dans tous les sens sans vraiment de cohérence. Ce qui est dommage car le sujet est intéressant et l’intrigue est assez originale.
Après, il faut aussi prendre en compte que c’est un livre destiné avant tout à de jeunes lecteurs donc forcément, il ne fallait pas de mon côté à ce que je m’attende à quelque chose d’un peu plus explicite. Néanmoins, je doute d’avoir bien compris les toutes dernières pages.
A côté de cela, je dois reconnaître que l’auteur a une plume dynamique qui ne laisse pas de répit au lecteur du coup, on lit ce roman assez vite car malgré les bémols que je lui reproche, il n’y pas de passages longuets et on ne s’ennuie pas pour autant.
Pour conclure, une lecture en demi-teinte mais qui je suis sûre peut ravir les adolescents.

L’enfance de David Copperfield – Charles Dickens


Le célèbre romancier anglais, Charles Dickens (1812 – 1870), eut une enfance très difficile. Elle fut pour lui un thème inépuisable qui a marqué toute son œuvre. Le récit de « L’enfance de David Copperfield » est véritablement un chef-d’œuvre. Toute la détresse et la profondeur des sentiments enfantins y sont décrites avec un incomparable accent de vérité.

Editions Fernand Nathan 1978 – 191 pages

Mon avis : Le narrateur qui n’est qu’autre que David, nous conte sa jeunesse. N’ayant pas connu son père puisque ce dernier est mort avant sa naissance, il vit tout de même heureux avec sa mère et sa nourrice Peggotty jusqu’au jour où sa mère rencontre monsieur Murdstone dont elle décide d’épouser et qu’il finit donc par emménager chez elle avec sa sœur mademoiselle Murdstone. Ainsi commence alors les chagrins pour David.
« L’enfance de David Copperfield » est un récit poignant et assez triste que l’on prend tout de même plaisir à lire, tant la narration est vraiment remarquable puisque l’on a l’impression « d’écouter » un jeune garçon nous narrer ses malheurs. D’ailleurs, j’ai eu l’impression de lire une histoire réelle car les émotions de David sont bien dépeintes.
Aussi, quand on croit que ses malheurs vont s’amoindrir et bien ce n’est jamais vraiment le cas, ainsi il fait toujours preuve d’un courage remarquable.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette histoire, je n’en dévoilerai pas davantage sur l’intrigue mais, je vous encourage à lire ce roman même si il est bouleversant. Par contre, pour de jeunes lecteurs, il peut peut-être paraître un peu trop triste pour eux… enfin ce n’est que mon avis évidemment.

Une vague d’amour sur un lac d’amitié – Marie Desplechin

L’obsession des parents pour les résultats scolaires a parfois du bon. Un jour, Suzanne fait la connaissance de Tim, un étudiant anglais censé lui faire faire des progrès faramineux dans cette langue.
L’anglais est très vite mis de côté car ce qui intéresse Suzanne comme Tim, c’est d’avoir de longues conversations sur des sujets graves et passionnants, ce qui est absolument impossible quand on ne sait dire que « hello », « good-bye » et « what time is it ? » Tim, lui, parle français. Un français plein de fautes délicieuses, mais assez riche pour pouvoir s’entretenir des livres de Rudyard Kipling, de la vie, de l’amitié et de l’amour.
C’est la première fois que Suzanne rencontre un adulte qui apporte de vraies réponses à de vraies questions, et le fait avec plaisir.
Pourtant, un jour, une ombre s’installe : Tim est malheureux parce qu’il s’est disputé avec sa fiancée, et que le mal lui paraît irréparable. Suzanne est fermement décidée à lui venir en aide.

Editions L’école des Loisirs 1997 – 167 pages

Mon avis : « Une vague d’amour sur un lac d’amitié » est un joli roman dont l’histoire est attendrissante avec la belle amitié qui unie Suzanne et Tim. Ce dernier a dix-neuf ans, quant à Suzanne elle a onze ans, l’âge où elle se pose des questions et où elle se demande si sa mère l’aime vraiment. 
Par un complot pour réconcilier Tim avec sa fiancée Isabelle, Suzanne va alors apprendre beaucoup sur l’amour et l’amitié mais aussi, découvrir un autre aspect de sa mère qui va la réconforter. 
Suzanne, est une fille attachante, qui n’aime pas mentir et à défaut de ne pas avoir d’amis dans sa classe, elle s’attache très vite à Tim et Isabelle. Ils forment ainsi à eux trois un bon trio touchant.
Pour conclure, j’ai passé un moment très sympathique avec ce petit roman qui est bien écrit et qui traite vraiment des interrogations que peuvent avoir les enfants dans l’âge de Suzanne.

« Les adultes ne font aucun effort pour apporter de vraies réponses aux vraies questions des enfants. Ils préfèrent les questions qui ne méritent pas de réponses, et les réponses qui n’ont pas besoin de questions. »


« Les années passent vite. Et plus on vieillit, plus il devient difficile de rattraper le temps qu’on a perdu. »


« Plus violents sont les sentiments, plus dure est la parole. »


« Les vrais amis, disait Isabelle, ne se mentent pas. Ce n’est pas qu’ils décident de ne pas mentir. C’est qu’ils n’en ont pas besoin. Leur confiance l’un dans l’autre est tellement profonde, et leur plaisir à se connaître est si grand qu’ils sont toujours dans la vérité. »

A la recherche du rat-trompette – Jean Joubert

Bastien a douze ans. Son père est écrivain : un écrivain plein de fantaisie, d’imagination, d’enthousiasme, et qui, de temps à autre, est en proie à des idées fixes. Justement, il vient d’entendre parler du rat-trompette et de découvrir que cet animal, qu’il avait d’abord cru fabuleux, existe bel et bien mais est en voie de disparition. Pourtant, il y en aurait encore une colonie dans une vallée perdue des Pyrénées. Il n’en faut pas plus pour enflammer les esprits, et Bastien et son père partent à pied dans la montagne. D’étape en étape, ils connaîtront d’étranges aventures, avant d’atteindre une contrée mystérieuse dans laquelle soudain tout semble possible.

Editions L’école des Loisirs 1994 – 174 pages

Mon avis : Quand j’ai récupéré ce roman dans une boîte à livres, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre surtout, que je n’avais jamais entendu parler de cet auteur auparavant et, à ma grande surprise, cela a été une très belle découverte.
Il faut dire que Jean Joubert a une plume très poétique, et à travers les échanges entre Bastien et son père, il nous offre des paroles pleines de sagesse. Ainsi on s’attache beaucoup à ces personnages et leur complicité est très touchante.
Ainsi, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces deux aventuriers dans leur randonnée où les paysages qu’ils découvrent sont si bien décrits que je me suis évadée de mon environnement. C’est aussi une aventure dans laquelle ils font des rencontres mystérieuses qui engendrent également quelques légendes. 
A travers le père de Bastien, l’auteur nous offre aussi quelques évocations littéraires qui ne manque pas d’intérêt.
Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ce livre qui m’a touché par la plume de l’auteur et aussi par cette belle relation entre père et fils. Bref, c’est un magnifique roman d’évasion que je recommande aussi aux lecteurs adultes !

« Les écrivains sont comme ça, parait-il ; ils tombent amoureux des mots, et alors plus rien d’autre ne compte. »


« C’est bien utile une mère, même si parfois ses recommandations vous cassent les oreilles. »


« C’est cela surtout la poésie : les mots qui chantent. »


« Il y a beaucoup de jolis paysages, mais parfois on tombe comme cela sur un lieu exceptionnel, qui donne le sentiment de la perfection et de la grandeur. On se dit alors que, seul Dieu a pu le créer. »


« Il y a des mystères qu’il ne faut pas trop chercher à comprendre. »


« Il est impossible de tout comprendre. A vrai dire, on ne connait que peu de choses, malgré les apparences. Alors il faut respecter le mystère. »


« A force de rêver, il y a des moments où je finis par ne plus voir ce que j’ai sous les yeux, et qui sans doute vaut bien toutes mes chimères. »


« Quand j’avais quatre ou cinq ans, j’ai dit un jour à mon père que j’avais l’impression d’être un dormeur qui rêve sa vie. »


 

L’ordinaTueur – Christian Grenier


Programmé pour tuer ? L’Omnia 3, un ordinateur très sophistiqué, totalise déjà six victimes. L’inquiétante machine est-elle seule responsable de cette incroyable série de meurtres ? 
Logicielle, jeune inspectrice au surnom prédestiné, en doute. Mais derrière l’écran se cache un adversaire aussi inattendu que dangereux …


Editions Rageot 1997 – 186 pages

Mon avis : « L’ordinaTueur » est un très bon policier pour les jeunes lecteurs mais aussi, pour les plus âgés. Ainsi, j’ai redécouvert ce livre que j’avais lu plus jeune mais que je ne me souvenais plus. 
Il faut aussi reconnaître que Christian Grenier fait preuve d’imagination dans le domaine de l’informatique puisque certaines technologies dont il parle nous sont connues que depuis peu, alors que le livre a été publié pour la première fois en 1997.
Au niveau des personnages, on ne peut également qu’apprécier Laure-Gisèle dit « Logicielle » qui prend des risques en menant l’enquête. Mais aussi, Germain et Max ses amis, qui font ainsi à eux trois une belle équipe.
De plus, l’écriture de l’auteur est très dynamique du coup, une fois que l’on commence cette lecture, il est difficile de s’arrêter. Surtout qu’avant les dernières pages, il est difficile d’en deviner le dénouement.
Pour finir : je dirai que c’est un bon policier que tout lecteur devrait découvrir !

« Lorsqu’on joue ou travaille sur ordinateur, le temps s’écoule différemment … »