
Du premier Noël de l’enfance au dernier été passé sur une île dans le golfe de Finlande, toute la vie d’une femme est rassemblée dans ces quinze nouvelles publiées pour la première fois en France.
Avec cette chronique d’une vie passée au plus proche de la nature et des saisons, dans un style pur où l’étrangeté perce souvent sous l’apparente simplicité, « Tove Jansson fait presque disparaître la narration dans ce que Hegel appelait « la prose du monde », la beauté du quotidien ».
Editions Le Livre de Poche 2015 – 168 pages
Mon avis : Dans ce court recueil d’un peu plus de cent soixante pages et comportant quinze nouvelles, l’autrice nous fait voyager sur une île dans le golfe de Finlande. Ainsi, elle nous dépeint des paysages au fil des saisons et des scènes du quotidien mais pas que…
J’ai particulièrement aimé les nouvelles où la narratrice est une petite fille qui nous conte alors avec son regard d’enfant sa vision d’une de ses journées à observer ses parents, à nous raconter ses promenades etc…
Même si j’ai aimé certaines nouvelles plus que d’autres, j’ai toujours été touché par la plume de l’autrice qui est vraiment très poétique et touchante.
C’est un livre qui nous dépayse totalement et l’on s’imagine très bien les paysages qui nous sont dépeints : parfois ils sont beaux et parfois sinistres.
Pour conclure, ce recueil de nouvelles est une très belle découverte et par la même occasion il nous fait découvrir la Finlande.
« Plus on est petit, plus Noël est important. »
« Et quand on n’ose pas faire quelque chose tout de suite, on ne le fait plus jamais. »
« Parfois, j’ai l’impression que les sentiments les plus puissants viennent du ventre. En tout cas, c’est vrai pour moi. »
« Ma chère Matilda, une chose que nous devrions tous garder en mémoire, c’est que, dans toute la mesure du possible, il faut éviter de geindre, car sinon les mauvaises habitudes prennent tout de suite le dessus. »
« On se consacre avec frénésie à des choses futiles, alors qu’on laisse ce qui est important aller de mal en pis. »
Ils en parlent aussi :
Le goût des livres – Cathulu