
De son premier voyage interstellaire, John Thomas Stuart a ramené une petite créature à huit pattes, Lummox. Un siècle après, la bête est toujours en vie. Mieux : elle grossit, et sa taille commence à inquiéter le voisinage. Un jour, Lummox fait une fugue et les résultats sont tels que le tribunal ordonne sa destruction, mais nul ne trouvera le moyen d’exécuter la sentence, et Lummox continuera de grossir, et disparaîtra une seconde fois, à l’inquiétude générale. Une ambassade extraterrestre fort étrange vient d’arriver, qui va peut-être remettre en cause l’existence même de l’espèce humaine.
Mon avis : Voilà un petit roman de science-fiction comme je les aime car il ne demande pas trop de réflexion malgré qu’il traite quand même de comment doit être considérée une créature non humaine mais qui est dotée de la parole.
J’ai également apprécié la belle relation entre Lummox et le jeune Stuart, on ne peut être qu’attendri par leur complicité et, on craint aussi qu’ils soient malheureusement séparés puisque tout le monde veut s’emparer de Lummox.
Il y a dans ce roman de l’émotion et également beaucoup d’humour, notamment à travers les dialogues. Ainsi l’auteur nous offre un récit divertissant et très original que je vous conseille de découvrir si vous aimez la science-fiction qui ne soit pas complexe à comprendre.
« Est légal ce que tu peux persuader le tribunal de prendre pour tel. »
« L’animal aurait plutôt l’air d’un rhinocéros ou d’un tricératops, bien que son articulation soit d’un type inconnu sur cette planète. Son jeune maître l’appelle Lummox, nom auquel il répond parfaitement. Plutôt sympathique, mais assez stupide. Là réside le danger : il est si volumineux et doué d’une telle force qu’il risque de causer du mal aux gens par simple maladresse, ou par bêtise. Il est doué de langage, son élocution est celle d’un enfant de quatre ans – en fait, à l’écoute, cette voix donnerait l’impression qu’il a avalé une petite fille. »
« L’hypothèse qu’un être extra-terrestre est dénué d’intelligence parce qu’il ne parle pas bien notre langage équivaut à dire qu’un Italien est illettré parce qu’il baragouine un anglais discutable. »
« Le voisinage d’un têtu a tendance à rendre les autres têtus. »