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Marche ou crève – Stephen King

Mieux que le marathon… La longue marche. Cent concurrents au départ, un seul à l’arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette histoire… sur laquelle on mise chaque année deux milliards de dollars.
Sur la route, le pire, ce n’est pas la fatigue, la soif ou même le bruit des half-tracks avec l’aboiement des fusils. Le pire reste cette créature sans tête, sans corps et sans esprit qu’il faut affronter : le monstrueux Dieu Foule… convulsé dans un paroxysme de plus en plus violent.
Et tandis qu’il marche, les muscles noués, Garraty entend la foule psalmodier son nom… Début d’une abominable réaction en chaîne dont il doit se sortir à tout prix… Pour quelle victoire ?

Editions J’ai Lu 1999 – 345 pages

Mon avis : Cela faisait un moment que je voulais relire ce livre de Stephen King bien que je m’en souvenais encore bien.
Ce qui fait la force de ce roman pour moi c’est le fait que l’on a vraiment l’impression d’être aux côtés de ces jeunes participants à la Longue Marche, on a mal pour eux. Entre certains, des affinités se créent et lors de leurs conversations, nous apprenons davantage à les connaître ce qui nous les rend soit attachant ou détestable.
J’ai beaucoup aimé suivre notre héros Ray Garraty et son compagnon de marche Peter McVries et c’est cette relation entre eux qui est la plus dure pour le lecteur car on sait très bien comme eux qu’il n’y aura qu’un seul gagnant.
Bien que l’on sache qui sera le vainqueur de cet horrible jeu, Stephen King nous tient en haleine tout au long de l’intrigue sans temps mort, ainsi j’ai relu une fois de plus ce livre pratiquement d’une traite. On est vraiment plongé dans l’horreur de ce jeu avec les coups de fusils, la météo qui peut jouer sur le sort des participants et aussi la foule de gens qui aime être spectateur.
Jamais un titre a été aussi bien donné à un roman car « Marche ou crève » résume très bien le principe de ce jeu macabre.
Bref, s’il y a un Stephen King qu’il faut lire, pour moi ça restera toujours celui-ci !


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MarinetteIngannmicDyslectrice

L’homme programmé – Robert Silverberg

– Sors de mon esprit, Hamlin. Tu n’as plus aucun droit sur ce corps qui maintenant est à moi. Tu étais un dangereux criminel et on t’a condamné à la Réhabilitation. Tu est mort, Hamlin. Ta personnalité a été effacée. Tu n’as plus d’existence.

– Erreur, Macy. Je suis plus réel que toi. C’est toi qui n’existes pas. Je suis Nat Hamlin, le plus grand psychosculpteur du monde, et toi tu n’es rien. Tu n’es qu’une personne imaginaire, artificiellement implantée dans le corps qui est le mien. Tu n’es rien d’autre qu’un homme reconstruit, Macy. Un homme programmé !

Editions Presses Pocket 1985 – 246 pages

Mon avis : Alors que Hamlin, un criminel, a eu sa personnalité de détruite, Macy qui est irréel a été implanté dans le corps d’Hamlin. Ainsi il devrait exister que Macy mais, lorsque ce dernier rencontre Lissa, Hamlin se réveille dans son cerveau. Et de son côté, Lissa est au plus mal car elle est télépathe. Une guerre commence alors entre Macy et Hamlin sur la possession du corps de ce dernier.
Voilà un petit roman de science-fiction très abordable où j’ai pris plaisir à suivre Macy et Lissa, on ressent vraiment les sentiments de Macy et l’on apprend à mieux connaître Hamlin qui est vraiment un être détestable alors, on espère que Macy finira par le détruire pour être enfin en paix et pourquoi pas avec Lissa.
Je vous en dis pas davantage sur le fond de l’histoire qui est semblable à « Dr Jekyll et Mr Hyde », mise à part que j’ai aimé et que je vous encourage de découvrir.

« L’essentiel de l’opération, c’est la rupture avec le passé, et il ne faut pas que je tente de rétablir les contacts, ni que je permette à d’autres de renouer leurs relations avec moi. C’est pour moi un voyage entièrement nouveau, ne le comprenez-vous pas ? »

« J’ai été conditionné pour rester à l’écart des gens que j’ai fréquentés dans le passé. »

« Le monde vous devient affreusement étranger, quand vous restez quatre ans hors circuit. »

« On peut juger de la nature des personnes par leurs lectures. »

« Les menaces qui ne sont que du vent sont inutiles. »

L’enfant tombé des étoiles – Robert Heinlein

De son premier voyage interstellaire, John Thomas Stuart a ramené une petite créature à huit pattes, Lummox. Un siècle après, la bête est toujours en vie. Mieux : elle grossit, et sa taille commence à inquiéter le voisinage. Un jour, Lummox fait une fugue et les résultats sont tels que le tribunal ordonne sa destruction, mais nul ne trouvera le moyen d’exécuter la sentence, et Lummox continuera de grossir, et disparaîtra une seconde fois, à l’inquiétude générale. Une ambassade extraterrestre fort étrange vient d’arriver, qui va peut-être remettre en cause l’existence même de l’espèce humaine.

Editions Presses Pocket 1983 – 256 pages

Mon avis : Voilà un petit roman de science-fiction comme je les aime car il ne demande pas trop de réflexion malgré qu’il traite quand même de comment doit être considérée une créature non humaine mais qui est dotée de la parole.
J’ai également apprécié la belle relation entre Lummox et le jeune Stuart, on ne peut être qu’attendri par leur complicité et, on craint aussi qu’ils soient malheureusement séparés puisque tout le monde veut s’emparer de Lummox.
Il y a dans ce roman de l’émotion et également beaucoup d’humour, notamment à travers les dialogues. Ainsi l’auteur nous offre un récit divertissant et très original que je vous conseille de découvrir si vous aimez la science-fiction qui ne soit pas complexe à comprendre.

« Est légal ce que tu peux persuader le tribunal de prendre pour tel. »

« L’animal aurait plutôt l’air d’un rhinocéros ou d’un tricératops, bien que son articulation soit d’un type inconnu sur cette planète. Son jeune maître l’appelle Lummox, nom auquel il répond parfaitement. Plutôt sympathique, mais assez stupide. Là réside le danger : il est si volumineux et doué d’une telle force qu’il risque de causer du mal aux gens par simple maladresse, ou par bêtise. Il est doué de langage, son élocution est celle d’un enfant de quatre ans – en fait, à l’écoute, cette voix donnerait l’impression qu’il a avalé une petite fille. »

« L’hypothèse qu’un être extra-terrestre est dénué d’intelligence parce qu’il ne parle pas bien notre langage équivaut à dire qu’un Italien est illettré parce qu’il baragouine un anglais discutable. »

« Le voisinage d’un têtu a tendance à rendre les autres têtus. »

La réserve des lutins – Clifford D. Simak

Le XXVe siècle est une époque formidable où l’on ne s’étonne plus de rien, où l’on est en mesure de transplanter dans le présent des personnages du passé, où l’on ne s’étonne même pas de cohabiter avec des trolls, des fées, des lutins, ou toutes autres créatures qu’on avait autrefois crues imaginaires.
Cependant, les amis du jeune Pr Maxwell vont tout de même éprouver une certaine surprise lorsque, trois semaines après avoir suivi son enterrement, ils le voient débarquer à l’université.
Maxwell, lui, prétend rentrer d’un voyage d’exploration sur la planète Cristal, chargé d’une mission de première importance pour l’avenir de l’humanité.
Mais allez donc prendre au sérieux quelqu’un qui, mort et enterré, n’a même plus d’état civil!…

Editions Denoël 1971 – 224 pages

Mon avis : Le professeur Peter Maxwell qui devait se rendre dans le système Coonskin s’est retrouvé en fait sur la planète Cristal dont il en revient sur Terre chargé d’une mission. Mais, à son retour, il apprend qu’il est déclaré mort cela est certainement dû à un problème de fréquence d’identification. Ses amis, Oop qui est un homme de Néandertal et Fantôme ne comprennent pas au début qu’il soit encore en vie car ils ont assisté à son enterrement. Ainsi, Maxwell se retrouve sans état civil et sans logement puisque ce dernier est loué maintenant à Carol accompagné d’un genre de gros chat.
C’est alors que l’on suit tout ce petit groupe dans une aventure totalement rocambolesque où les créatures qui peuplent la Terre sont pour la plupart inimaginables car en plus d’y avoir des fées, des lutins, des trolls, il y a également des Roulant dont les humains ne savent pas grand chose sur leurs intentions.
Voilà donc un récit que j’ai lu d’une traite tant il est distrayant et m’a fait sourire car l’humour ne manque pas et en plus c’est dépaysant. A aucun moment, je me suis ennuyée bien au contraire. C’est un petit roman de science-fiction qui est simple à lire, qui ne demande pas de réflexion particulière : il faut juste se laisser transporter sur cette planète Terre à l’environnement qui fait rêver.

L’ère du satisfacteur – Frederik Pohl

Il est impossible de vivre sans satisfacteur. Le satisfacteur vous réveille le matin et vous aide à vous endormir le soir. Il vous procure nourriture et vêtements et vous délivre des messages. Il vous administre tranquillisants ou stimulants chaque fois qu’il le juge nécessaire : ainsi vous vaporise-t-il d’une infinie variété de sensations toutes plus délicieuses les unes que les autres.
Et quand vient le moment pour Forrester de trouver du travail, c’est encore le satisfacteur qui le conseille et le renseigner sur son employeur. Seulement… Forrester ne s’attendait pas du tout à ce que cet employeur ait une fourrure verte luisante… ni des tentacules… ni une couronne de tout petits yeux autour de la tête…

Editions La Librairie des Champs-Elysées (le masque) 1976 – 254 pages

Mon avis : Charles Forrester, né en 1932 était un pompier qui malheureusement à été brûlé vif lors d’un incendie en 1969, il avait alors que trente-sept ans. Il a été ramené à la vie après une longue période d’hibernation et ainsi, il se réveille en 2527 après J.C. C’est donc en cette période que l’histoire débute et dans laquelle on le suit où, un nouveau monde l’attend et qui lui est totalement incompréhensible.
Dans cette nouvelle ère, il y a un objet qui est précieux pour avancer, il s’agit du satisfacteur : un télétransmetteur-répondeur servant aussi bien de téléphone, carte de crédit, de bar portatif, bref une vraie secrétaire à plein temps. Bien évidemment tous ces services ne sont pas gratuits, il faut donc que Forrester trouve du travail et quelque chose qui paye bien vu que le taux d’inflation est élevé dans ce siècle.
Bien que l’intrigue est assez fictive, elle reste néanmoins bien imaginée et crédible sur beaucoup de points, entre autres avec la nouvelle technologie qui peut être comparable avec ce que l’on a aujourd’hui.
Dès le début du livre, j’ai toute de suite été happée par l’histoire puisque l’on explore en même temps que Charles ce nouveau monde et donc on va de surprises en surprises.
De plus, la plume de l’auteur étant simple et sans fioritures cela rend cette lecture très agréable à lire et compréhensible.
Pour conclure, c’est le premier livre que je lis de cet auteur et certainement pas le dernier car très abordable et addictif. Bref, un petit roman de science-fiction que je recommande également aux lecteurs débutant dans ce genre littéraire.


« L’ennui quand on est riche, c’est qu’il y a toujours quelqu’un pour essayer d’en profiter aux maximum. »

« La société humaine n’est pas simplement une question de loi. Vous ne devez pas oublier les principes. Il existe des notions de ce qui est bien et de ce qui est mal que tout individu civilisé doit observer. »

Les femmes de Stepford – Ira Levin

Qu’arrive-t-il donc aux femmes de Stepford ? Ont-elles toujours été, ainsi que Joanna les découvre en s’installant dans cette ville, de véritables poupées ménagères, uniquement préoccupées de l’entretien de leur intérieur et du bien-être de leur famille ? Ou alors sont-elles victimes de leurs maris, tous adhérents du « Club des Hommes », qui se réunissent chaque soir dans une vieille bâtisse mystérieuse interdite aux femmes ?
Joanna, jeune femme libérée, tente de créer une association féminine avec l’aide de deux amies nouvellement arrivées. Qu’elle n’est pas sa stupeur de les voir, à leur tour, se transformer brusquement, à l’image des autres femmes de la ville. L’inquiétude devient rapidement de l’angoisse.
Joanna réussira-t-elle à échapper à ce cauchemar aseptisé, climatisé, lot quotidien des femmes de Stepford ?

Editions J’ai Lu 1976 – 159 pages

Mon avis : Ce court roman écrit dans les années 70 met en avant les femmes dans la société : sont-elles destinées qu’à être des ménagères ? heureusement que les choses ont évolué depuis. Elles ont quand même d’autres occupations que d’entretenir leur intérieur.
Les femmes de ce roman changent du jour au lendemain, elles prennent un plaisir à entretenir leur maison et à être aux petits soins de leur famille. Joanna voit ainsi des femmes comme elles qui ne s’attardent pas aux corvées ménagères évoluées en véritable accroc du ménage. Ainsi, elle a peur qu’à force de rester à Stepford, elle devienne comme ces dernières.
L’ambiance m’a quelque peu rappelé la série Desperate Housewives avec une atmosphère qui devient de plus en plus inquiétante au fil des pages.
Bien que l’écriture de ce roman soit simple et que sa lecture soit très distrayante, j’ai néanmoins été moins convaincu par le dénouement qui m’a laissé avec quelques interrogations et, que j’ai trouvé également un peu trop rapide. Ceci dit, ce roman reste tout de même une belle découverte me donnant envie de lire « Un bonheur insoutenable » de cet auteur.

On en parle aussi sur :
Le Capharnaüm éclairé

Running Man – Stephen King

La dictature et les jeux : la Rome antique avait ses gladiateurs… Les Etats-Unis, en cette année 2025, ont le Libertel, arme suprême du nouveau pouvoir. Emission vedette de la chaîne unique : « La Grande Traque ». Et le peuple, les yeux rivés sur le petit écran, regarde la mort en direct.
Chômeur comme tant d’autres, Ben Richards s’est engagé dans la compétition. Commence alors le compte à rebours… Pendant trente jours, Ben devra fuir les tueurs lancés à ses trousses. Le jeu n’a pas de règles, tous les coups sont permis. La foule participe, dénonce, s’acharne : la prime est alléchante…
Hallucinante course contre la peur, la délation, la mort. D’autant plus terrifiante que la fiction d’aujourd’hui est peut-être l’histoire de demain…

Editions J’ai Lu 1999 – 250 pages

Mon avis : Ben Richards est chômeur, père d’une petite fille souffrante à cause de la pollution et faire venir un médecin pour sauver cette dernière est un « luxe » ainsi, il prend la décision de participer à « La Grande Traque » : une télé-réalité dans laquelle il y a peu de chance d’en sortir vivant car, en plus des chasseurs il y a le peuple qui traque le participant.
Ainsi, le lecteur est pris dans ce compte à rebours où notre héros va aussi faire des rencontres pleines d’humanité mais pas que…
Le rythme va donc crescendo, plus on avance, plus ça devient haletant et donc impossible de lâcher la lecture de ce livre car on veut savoir si Ben Richards va gagner et comment s’il y arrive.
« Running Man » est dans le même style que son autre livre « Marche ou crève » même si il est pas aussi « gore ». Mais, il nous interpelle quand même sur l’horreur d’une telle dictature, ce qu’engendre l’argent sur le peuple et aussi, sur les conséquences d’une immense pollution sur notre santé.
Bien que j’ai deviné vers la fin comment cela allait se terminer, j’ai quand même beaucoup apprécié ce roman de Stephen King qui m’a tenu en haleine du début à la fin sans temps morts. Bref, cela me donne bien envie de voir le film car je ne me souviens pas l’avoir vu.

Ils en parlent :
Marinette, Le Capharnaüm éclairé

Martiens, go home ! – Fredric Brown

Enfermé dans une cabane en plein désert, Luke Devereaux, auteur de science-fiction en mal d’invention, invoque désespérément sa muse – de toute évidence retenue ailleurs – quand soudain… on frappe à la porte. Et un petit homme vert, goguenard, apostrophe Luke d’un désinvolte « Salut Toto ! ».
Un milliard de Martiens, hâbleurs, exaspérants, mal embouchés, d’une familiarité répugnante, révélant tous les secrets, clamant partout la vérité, viennent d’envahir la Terre. Mais comment s’en débarrasser ?

Editions Folio 2010 – 216 pages

Mon avis : Premier roman de science-fiction qui m’a fait autant rire, il faut dire que l’auteur ne manque pas d’humour et de dérision. Les Martiens ici, mettent les humains dans tous leurs états puisqu’ils n’ont plus d’intimité et cela engendre donc une baisse de natalité.
En plus d’être cocasse cette histoire, il y a aussi un côté intéressant sur notre politique, notre économie et surtout sur la réaction de l’être humain face à une telle invasion.
Ce livre qui a été écrit en 1954 avant sa publication en France, n’a pas « mal vieilli » au contraire, il reste réaliste sur certains points.
Il a le mérite aussi d’interroger le lecteur sur notre imagination et le pouvoir de notre subconscient, d’ailleurs le post-scriptum de l’auteur que l’on trouve à la fin du livre nous mène à la réflexion ainsi, on peut déduire « ce que l’on veut » sur le dénouement.
Pour conclure, premier livre que je lis de cet auteur et certainement pas le dernier car j’ai adoré sa plume bien rythmée et son humour. Bref, un roman très distrayant avec lequel je ne me suis pas ennuyée… bien au contraire !

« Il s’efforçait de lire, mais son esprit, au lieu de se consacrer à la lecture, l’entraînait à la recherche de l’inspiration. L’esprit humain a souvent le goût de la contradiction. »

Globalia – Jean-Christophe Rufin

La démocratie dans Globalia est universelle et parfaite, tous les citoyens ont droit au « minimum prospérité » à vie, la liberté d’expression est totale, et la température idéale. Les Globaliens jouissent d’un éternel présent et d’une jeunesse éternelle. Evitez cependant d’en sortir car les non-zones pullulent de terroristes et de mafieux. Evitez aussi d’être, comme Baïkal, atteint d’une funeste « pathologie de la liberté », vous deviendrez vite l’ennemi public numéro un pour servir les objectifs d’une oligarchie vieillissante dont l’une des devises est : « Un bon ennemi est la clef d’une société équilibrée. »
Un grand roman d’aventures et d’amour où Rufin, tout en s’interrogeant sur le sens d’une démocratie poussée aux limites de ses dangers et de la mondialisation, évoque la rencontre entre les civilisations et les malentendus, les espoirs et les violences qui en découlent.

Editions Folio 2005 – 494 pages

Mon avis : Premier roman que j’ai lu de Jean-Christophe Rufin, il faut dire que la quatrième de couverture m’a tout de suite intrigué et en plus, je ne savais pas qu’il écrivait de la dystopie.
Qu’en est il maintenant de mon ressenti sur cette lecture ? et bien je dois dire qu’il m’a mené vraiment à la réflexion sur notre monde actuel et celui à venir. Car dans Globalia, l’Histoire est effacée, la culture par les livres est abolie bref, les globaliens bien qu’ils puissent vivre vieux tout en restant jeune grâce à des transplantations, vivent dans un monde où la technologie est omniprésente avec entre autres : des écrans leur diffusant sans cesse des prescriptions, un climat artificiel puisqu’ils demeurent sous un énorme dôme et donc, par ce moyen ils sont coupés du monde réel extérieur afin d’être à l’abri du danger. On se rend vite compte que Globalia qui prône la liberté d’expression est en faite une dictature et, Baïkal va vite le comprendre quand il va être contraint d’aller hors Globalia. J’ai donc pris plaisir à le suivre dans ce monde réel où il va faire des rencontres et apprendre des choses qui va remettre ses choix en question.
En parallèle, on suit Kate la copine de notre héros, accompagnée d’un journaliste, essayant de trouver un moyen de rejoindre Baïkal pour le sortir d’un « piège ».
Pour conclure, j’ai vraiment été tenu en haleine par cette intrigue, car déjà c’est très bien écrit, les personnages sont intéressants et surtout, l’histoire est crédible tant que ce monde nous est bien décrit et imagé. Bref, je compte bien lire d’autres livres de cet auteur !

« Certes, les choses que l’on ignore ne nous manquent pas et pourtant, à leur manière, elles sont là et exercent sur nous une influence. »

« Nous avons l’habitude de voir les choses d’une certaine manière et tout à coup, elles nous apparaissent d’une autre. »

« Quand on étudie l’histoire, on découvre une vérité toute simple, c’est que le monde n’a pas toujours été tel qu’il nous apparaît. Donc, il est susceptible de changer encore radicalement. »

On en parle aussi sur :
Le Capharnaüm éclairé