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L’illusion – Maxime Chattam

Bienvenue à Val Quarios, petite station de ski familiale qui ferme ses portes l’été. Ne reste alors qu’une douzaine de saisonniers au milieu de bâtiments déserts. Hugo vient à peine d’arriver, mais, déjà, quelque chose l’inquiète. Ce sentiment d’être épié, ces « visions » qui le hantent et cette disparition soudaine…
Quels secrets terrifiants se cachent derrière ces murs ? Hugo va devoir affronter ses peurs et ses cauchemars jusqu’à douter de sa raison…
Bienvenue à Val Quarios, où la mort rôde avec la gourmandise d’une tempête d’été.

Editions Pocket 2022 – 544 pages

Mon avis : Dès qu’Hugo arrive à Val Quarios, l’ambiance devient oppressante, on s’imagine très bien le décor de cette station de ski où Hugo va être confronté à d’étranges hallucinations, entre autres. Au fil de ses ressentis, je me suis mise à douter sur son état psychologique car il partage, avec nous lecteur, ce qu’il croit voir et entendre. Quand enfin il trouve une alliée en la personne de Lily, je me suis dis que Val Quarios ne peut être qu’hantée ou bien il y a un tueur parmi les saisonniers. Ainsi, tout comme Hugo on s’interroge sur ce qui se déroule et sur les divers protagonistes, surtout quand une saisonnière est retrouvée morte.
Ce roman de Maxime Chattam est donc très addictif, sans temps morts, on tourne vite les pages tant on veut connaître le dénouement qui est totalement impensable et bien travaillé.
Le seul petit bémol que je peux reprocher dans ce thriller c’est qu’il m’a été impossible de voir Hugo en trentenaire car dans ses réflexions et dans son comportement, il m’a fait plus penser à un adolescent voir à un jeune homme d’à peine vingt ans.

« Il y a des vérités plus effrayantes que l’ignorance. »

Ils en parlent :
Encore un livre, Des livres et moi, She reads a book, La Papivore

Que ta volonté soit faite – Maxime Chattam


Bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest avec ses champs de coquelicots, ses forêts, ses maisons pimpantes, ses habitants qui se connaissent tous. Un véritable petit coin de paradis… S’il n’y avait Jon Petersen.
Il est ce que l’humanité a fait de pire, même le diable en a peur. Pourtant, un jour, vous croiserez son chemin.
Et là… sans doute réveillera-t-il l’envie de tuer qui sommeille en vous.

Editions Pocket 2016 – 334 pages


Mon avis : Premier livre que je lis de Maxime Chattam et je ne suis pas déçue car, je trouve le genre original aussi bien dans la narration que dans l’intrigue. Effectivement, j’ai beaucoup apprécié que l’auteur, à travers un « guide » , s’adresse à nous directement en nous décrivant le personnage monstrueux qu’est Jon Petersen.
Au début du livre, j’ai eu un peu peur que ça soit un peur trop dur dans le sujet à travers les actes commis par Jon mais, finalement la plume de l’auteur adoucit quelque peu les passages horribles.
J’ai eu beaucoup de compassion pour Riley et sa mère, fils et femme de Jon Petersen. Tellement la peur qu’ils ressentent envers ce dernier, qu’ils vivent à ses côtés sans penser à réagir mais, juste à obéir pour ne pas subir sa colère.
Autre personnage que j’ai beaucoup apprécié aussi c’est le shérif Jarvis qui va essayer d’élucider les drames qui se passent dans sa bourgade. On ressent ses émotions lors de ces découvertes sur l’enquête et sur ce que vivent les habitants.
Pour conclure, j’ai passé un très bon moment avec ce livre qui pour moi peut-être aussi bien qualifier de thriller que de policier… c’est un roman qui est hors du commun. Bref, il est certain que je lise d’autres œuvres de cet auteur.

« Chaque être humain nait ou grandit en développant certaines habiletés, selon son caractère, ses expériences, ses désirs. »

« Il est des individus que même l’éducation ne peut nettoyer. »

« Finalement les fantômes ne dépendent pas des lieux, il n’y a guère que les hommes et les femmes qui sont hantés, jamais les maisons. »

« La plupart des gens qui haussent la voix le font en se fixant des limites, et s’ils doivent se battre c’est par fierté. »

« S’affirmer copain avec le Seigneur ne faisait pas d’un homme un saint pour autant. »

« Les fantasmes sont des rêves morts là où les désirs sont bien vivants. »

« Les livres répondent à nos manques, bien qu’on appelle cela de la « fiction » parce que c’est plus rassurant. »

Ils en parlent :
Tranches de livres, Marinette, Killing79, Le Capharnaüm éclairé

Dernier été pour Lisa – Valentin Musso

On les appelle « les Inséparables » : Lisa, Nick et Ethan, trois adolescents qui grandissent ensemble près du lac Michigan, dans une bourgade du Wisconsin. A la fin de l’été 2004, leur paisible existence vole en éclats : Lisa est retrouvée assassinée sur la plage. Après une enquête bâclée, Ethan, son petit ami, est arrêté et condamné à la prison à vie.
Douze ans plus tard, installé à New York, Nick est devenu écrivain à succès. Mais les fantômes du passé ne sont pas près de le laisser en paix : contre toute attente. Ethan vient d’être remis en liberté. De retour dans sa ville natale, Nick va devoir affronter l’hostilité des habitants, toujours convaincus de la culpabilité de son ami. Pour l’innocenter définitivement et parvenir à se reconstruire, il n’aura d’autre choix que de faire la lumière sur la mort de Lisa et de retrouver le véritable meurtrier.
Avec ce nouveau thriller d’une redoutable efficacité, Valentin Musso nous entraîne au cœur d’une petite ville américaine en apparence sans histoires, et qui cache bien ses secrets.

Editions Seuil 2018 – 399 pages


Mon avis : Bien que la première partie peut paraître un peu longue, elle a tout de même l’avantage de nous dépeindre Nick dans son quotidien et de nous révéler son passé auprès de Lisa et Ethan.
A partir de la deuxième partie, le rythme s’accélère et l’intrigue devient de plus en plus intéressante, notamment grâce à de nombreuses révélations inattendues au fil des pages.
Même si je n’ai pas eu d’attache particulière pour les protagonistes, leur comportement et leur psychologie nous sont très bien dépeints, on peut ainsi aisément se les représenter.
J’ai trouvé également que le dénouement est assez recherché et imprévisible puisque je me suis moi-même interrogée sur l’identité du meurtrier de Lisa sans vraiment être sûre de celle-ci : il faut dire que les possibilités sur le coupable sont assez nombreuses.
Pour conclure, premier livre que je lis de cet auteur et certainement pas le dernier tant j’ai aimé dans ce thriller son écriture et la crédibilité de l’histoire.

« Un écrivain est un peu comme une éponge, il absorbe chaque détail du monde qui l’entoure. »

« Quand on est percé à jour, mieux vaut cesser de faire semblant pour ne pas s’enfoncer dans le ridicule. »

« Certaines personnes ont l’intelligence du crime et peuvent faire preuve d’une incroyable capacité de dissimulation. »

« Quand on cherche la vérité, il faut accepter de tout regarder en face. Sans mettre de côté ce qui pourrait nous déranger. »

« Les personnes qui vous sont les plus proches peuvent parfois vous cacher des secrets. »

« Méfiez-vous : il n’y a qu’un pas de l’arrogance du vainqueur à l’humiliation du vaincu. »

« C’est vrai que les problèmes cessent d’exister quand on y pense plus. »

« Il n’est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. »

Lu dans le cadre du challenge Shiny Summer – Menu : Orage d’été / Catégorie : Se rafraichir en plein cagnard !

Ils en parlent :
Pietro, Des livres et moi, Lettres et caractères

L’héritage – John Grisham

Trouver trois millions de dollars dans une maison vide… Un rêve !
C’est celui de vit Ray Atlee, un professeur de droit sans histoire. La maison vide est celle de son père, le juge Atlee, et les trois millions de dollars sont entassés dans les placards… Le juge vient de mourir et personne ne connaît l’existence ni l’origine du magot.
Le seul être humain que Ray léserait en prenant l’argent, c’est son frère, un drogué minable – s’il dépense l’argent en héroïne, à quoi bon ?
Ray cède à la tentation : il s’octroie « l’héritage ». Mais les sacs-poubelle pleins de billets de banque qu’il traîne partout avec lui sont porteurs de morts. Quelqu’un suit Ray, le menace, change ses jours et ses nuits en enfer. Pour sauver sa vie et son âme, il n’a plus qu’une solution : découvrir comment ces trois millions de dollars ont pu arriver dans la maison d’un juge réputé pour son intégrité…

Editions Pocket 2005 – 344 pages


Mon avis : Premier livre de l’auteur que je lis et je ne suis pas déçue par cette lecture bien que, j’ai trouvé le début un peu longuet mais, quand l’intrigue se met en place, cela devient très prenant.
Même si je n’ai pas eu d’attache pour Ray, j’ai apprécié son comportement face à une telle somme d’argent car, avant de savoir ce qu’il doit en faire, il veut absolument connaître sa provenance afin d’être sûr que ce ne soit pas de l’argent sale.
L’autre côté évidemment qui rend la lecteur addictive c’est le fait de s’interroger sur l’identité de la personne qui veut apparemment l’argent.
Il y a aussi différents sujets secondaires qui sont abordés comme les affaires d’intérêts des produits pharmaceutiques ainsi que la dépendance à la drogue entre autres. Ce sont-là des thèmes qui nous sont traités certes brièvement mais de façon intéressante.
« L’héritage » est donc un bon thriller qui m’a fait passé un bon moment de lecture et qui se lit assez vite grâce à des chapitres courts.

« Quand on dévoile sa vie à de parfaits inconnus, même si on les a choisis et si on les paie pour cela, on se sent souillé. »

Juste un regard – Harlan Coben

Et si votre vie n’était qu’une vaste imposture ? Si l’homme que vous avez épousé dix ans auparavant n’était pas celui que vous croyiez ? Si tout votre univers s’effondrait brutalement ?
Pour Grace Lawson, il aura suffi d’un seul regard sur une vielle photo prise vingt ans plus tôt pour que tout s’écroule. Ses souvenirs, son mariage, ses amis : tout n’était qu’un tissu de mensonges.


Editions Pocket 2011 – 512 pages

Mon avis : La quatrième de couverture étant brève sur l’histoire, je prends le choix de ne pas vous en dire davantage. La seule chose que je peux vous dévoiler c’est que la vieille photo que trouve Grace est liée à un fait-divers remontant à plusieurs années. Ce fait-divers va donc ressurgir engendrant ainsi vengeance et révélations.
Même si j’ai aimé l’idée de l’intrigue, le rythme et aussi le suspense car oui, j’avais très envie de connaître le dénouement néanmoins, je dois reconnaître qu’au début je me suis un peu perdue avec tous les protagonistes. Il faut aussi s’accrocher pour tout assimiler car bien que ça soit crédible, il y a quand même pas mal de choses qui arrivent à certains personnages en parallèle ainsi, ça demande une certaine concentration.
Quant au dénouement, bien qu’il soit recherché, il est quand même complexe à comprendre mais quand on s’attarde davantage à le lire et bien cela reste tout de même une fin réussie.
Pour conclure, ce n’est certes pas le meilleur thriller de l’auteur que j’ai lu jusqu’à maintenant, mais il reste tout de même prenant et m’a quand même fait passer un moment de lecture agréable et ça c’est le principal.

« Un voisinage forme une entité, un corps, et quand quelque chose ne va pas, ça se sent. »

« On n’enterre pas le passé. »

« Le problème avec un drame, c’est qu’il faut continuer à vivre. On n’a pas le choix. »

« Toute force morale a ses limites. »

Lu dans le cadre du challenge Shiny Summer – Menu : Été ensoleillé / Catégorie : Policier & Thriller

Maîtres du jeu – Karine Giebel

Il y a des crimes parfaits. Il y a des meurtres gratuits.
Folie sanguinaire ou machination diabolique, la peur est la même. Elle est là, partout : elle s’insinue, elle vous étouffe… Pour lui, c’est un nectar. Pour vous, une attente insoutenable. D’où viendra le coup fatal ? De l’ami ? De l’amant ? De cet inconnu à l’air inoffensif ? D’outre-tombe, peut-être…
Ce recueil comprend les nouvelles Post Mortem et J’aime votre peur.

Editions Pocket 2013 – 125 pages


Post Mortem – Résumé : Morgane Agostini est une actrice célèbre qui hérite d’une demeure en Ardèche suite au décès d’un de ces admirateurs dont elle dit ne pas connaître . Son mari, décide alors de l’accompagner visiter cette maison dans laquelle, le défunt y a laissé d’autres « surprises » soi-disant à l’attention de Morgane.

J’aime votre peur – Résumé : Maxime Hénot, dangereux meurtrier s’est échappé d’un hôpital psychiatrique. Prenant la fuite, il décide de se faire passer pour le chauffeur d’un autocar devant emmener une éducatrice et des enfants plus ou moins handicapés à une sortie dans le Vercors.
Le commissaire Yann et son équipe doivent tout faire pour le retrouver.


Mon avis : Je n’ai pas pour habitude de lire des nouvelles car en général, je trouve cela trop court. Mais là, je dois reconnaître que j’ai apprécié ces deux nouvelles bien différentes l’une de l’autre.
Dans Post Mortem, j’ai senti une certaine angoisse s’installer, je savais qu’il y allait avoir un meurtre mais alors en aucun j’aurai pu me douter de la fin qui est donc totalement inattendue. En aucun cas, il faut se fier aux apparences ici !
Dans la seconde nouvelle intitulée J’aime votre peur, j’ai ressenti une certaine peur vu que Maxime Hénot est prêt à tout pour assouvir ses besoins, et par le passé ses crimes sont terribles et en plus là, ça lui manque vu qu’il a été enfermé depuis un certain temps. Malgré tout, j’ai plus ou moins deviné le dénouement qui reste tout de même réussi.
Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié ces deux nouvelles car bien qu’elles soient courtes, j’ai aimé le travail apporté de Karine Giebel sur la psychologie de ses protagonistes, d’autant plus que ces histoires restent très crédibles. Une autrice que j’ai découvert avec « Ce que tu as fait de moi » que j’ai adoré, et là encore avec ce recueil, elle ne m’a pas déçu. Bref, je ne peux que vous recommander de la lire !

« Les dernières volontés d’un mort ne se discutent pas ! »

« On dit que la déception est toujours à la hauteur de l’espoir. »

« On doit toujours payer le mal qu’on inflige… »

On en parle aussi chez :
Passion Lecture Annick

Anatomie d’un scandale – Sarah Vaughan

Kate vient de se voir confier l’affaire de sa vie, celle qui accuse l’un des hommes les plus proches du pouvoir d’un terrible crime. Kate doit faire condamner James Whitehouse.
Sophie adore son mari, James. Elle est prête à tout pour l’aider et préserver sa famille. Sophie doit trouver la force de continuer comme avant.
Comme avant, vraiment ? Quels sombres secrets dissimule le scandale, et à quel jeu se livrent réellement ces deux femmes et cet homme ?
Elle veut le détruire. Elle veut le sauver.
La vérité est une chose dangereuse.
Best-seller international, Anatomie d’un scandale est un thriller psychologique et domestique sulfureux qui mêle radiographie d’un mariage et décryptage des arcanes du monde politique. Un roman ténébreux et puissant.

Editions Préludes 2019 – 448 pages

Mon avis : Si au début je ne comprenais pas pourquoi Kate voulait absolument faire condamner James sans trop savoir s’il était coupable ou pas, une révélation sur elle dans le passé nous fait prendre conscience qui elle est vraiment et surtout sur ce qu’elle a enduré.
Quant à Sophie, c’est une femme que j’ai trouvé très forte mentalement qui aime sa famille mais, qui va au fil du temps s’apercevoir de quoi est capable son mari James qui est je trouve un fin manipulateur.
Anatomie d’un scandale est un thriller psychologique bien écrit et surtout très réaliste, j’ai eu l’impression de suivre un fait-divers.
Les nombreuses révélations inattendues sur chacun des protagonistes m’ont fait de plus en plus apprécier cette lecture au fil des pages, sachant que chacun d’entre eux se livre.
Pour conclure, ce thriller est une belle découverte et peut-être que je regarderai la série Netflix adaptée de celui-ci. D’ailleurs, si vous l’avez vu, n’hésitez pas à me donner vos impressions.

« Le viol, comme la violence domestique, se produit dans tous les milieux ; n’importe qui d’entre nous pourrait en être victime. »

« Un témoin embarrassé ne racontera pas bien son histoire, et il n’y a presque rien de pire qu’un trou de mémoire soudain. »

« On s’arrange tous avec la vérité de temps en temps. »

Ils en parlent :
Aude bouquine, Lettres et caractères, Charlotte Parlotte

La fille d’avant – JP Delaney

Lorsqu’elle découvre le One Folgate Street, Jane est conquise par cette maison ultramoderne, minimaliste, parfaite pour tourner la page après le drame éprouvant qu’elle vient de vivre. Mais, pour la louer, il faut se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Notamment répondre régulièrement à des questionnaires intrusifs.
Jane apprend bientôt qu’Emma, la locataire qui l’a précédée, lui ressemble étrangement et a connu une fin tragique. Irrémédiablement, Jane s’engage sur la même voie, fait les mêmes choix, croise les mêmes personnes… et ressent la même terreur que la fille d’avant.

Editions Le Livre de Poche 2018 – 506 pages

Mon avis : Dès le début, j’ai accroché à l’intrigue, c’est bien rythmé grâce à des chapitres courts qui donnent la voix à Emma (le passé) et à Jane (le présent).
Bien que je me suis attachée à Jane, j’ai eu néanmoins un peu plus de mal avec Emma que j’ai eu du mal à cerner.
Au niveau de l’histoire, je l’ai trouvé assez originale, cela monte crescendo dans la « peur ». De plus, on s’interroge sur les différentes motivations des personnages notamment celles d’Edward et de Simon qui est l’ex-petit ami d’Emma.
Je dois dire que jusqu’au dénouement j’avais peur du sort qu’allait subir Jane, je ne voulais pas qu’elle finisse comme Emma.
Je vous en dis pas plus sur l’histoire mais je comprends mieux les avis positifs à son sujet et je ne peux donc que vous le conseiller.
Bref, « La fille d’avant » est un thriller qui se lit très vite, c’est vraiment prenant et la plume de l’auteur est très dynamique.

« Aucune personne qui habite ici ne peut prétendre à une vie privée. Vous y avez renoncé en signant le contrat. Souvenez-vous. »

« Parler de notre chagrin nous permet de faire le tri, d’apprendre à séparer les émotions nécessaires des émotions destructrices. »

« Le besoin d’exercer un contrôle absolu est également une forme de mauvais traitement. »

« La seule personne que l’on peut véritablement changer, c’est soi-même. »

« Les sociopathes sont attirés par les individus vulnérables. »

« C’est étrange : on pense connaître les gens et en réalité, on ne les connaît pas du tout. »

« Bâtir des théories, c’est une chose, trouver des preuves, c’en est une autre. »

Ils en parlent :
Light and Smell, She reads a book, Pietro, Killing79, Sur mes brizées

Puzzle – Franck Thilliez

Illan et Chloé sont spécialistes des chasses au trésor. Longtemps, ils ont rêvé de participer au jeu ultime, celui dont on ne connaît que le nom : Paranoïa.
Le jour venu, ils reçoivent la règle numéro 1 : Quoi qu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu.
Suivie, un peu plus tard, de la règle numéro 2 : L’un d’entre vous va mourir.
Et quand les joueurs trouvent un premier cadavre, jeu et réalité commencent à se confondre.
Paranoïa peut alors réellement commencer…

Editions Pocket 2014 – 480 pages

Mon avis : Dès les premières pages, j’ai été happé par l’histoire et quand le jeu commence alors là, impossible de m’arrêter de lire. On ne peut que s’interroger si c’est réel ou pas ? est-ce qu’il y a vraiment un tueur dans les participants ? est-ce qu’Illan ne devient pas fou ? bref l’intrigue est bien trouvée et est très prenante. On peut se douter un peu de la fin que ça va prendre mais, sans réelle conviction.
Il y a aussi le décor du jeu dont je vous dévoilerai pas qui donne un aspect un peu glauque à l’ambiance.
Etant donné que la quatrième de couverture ne dévoile en rien de ce qu’il en est réellement, je ne peux pas trop vous en dire sur l’histoire mais, il y a un aspect psychologique très intéressant avec un dénouement réussi.
De plus, la plume de l’auteur est aussi très dynamique et donc, il n’y a aucun temps mort. Les chapitres sont également courts ainsi, on dévore ces plus de quatre cents cinquante pages en quelques heures seulement.
Pour conclure, je vous recommande vivement ce thriller superbement bien ficelé et dont je ne suis pas prête d’oublier.

« Le cerveau est en perpétuelle restructuration, il arrive dans certaines situations de stress que l’esprit modèle les souvenirs pour qu’ils collent à la réalité et t’y fasse croire dur comme fer. »

« Les lieux abandonnés ont vraiment une âme. »

Ils en parlent :
Pietro, Des livres et moi, La Papivore, Emma et son petit monde, Vingt et une pages

Ce que tu as fait de moi – Karine Giebel

Personne n’est assez fort pour la vivre. Personne n’est préparé à l’affronter, même si chacun la désire plus que tout.
La passion, la vraie…
Extrême. Sans limites. Sans règles.
Cette nuit, c’est le commandant Richard Ménainville qui doit répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?
Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?

Editions Pocket 2021 – 648 pages

Mon avis : Cela faisait un petit moment que je voulais découvrir cette autrice dont j’ai toujours lu que des avis positifs au sujet de ses livres pourtant, la quatrième de couverture de celui-ci ne me tentait pas plus que ça, je ne savais pas trop à quoi m’attendre et bien, je dois dire que c’est un livre dont je ne suis pas prête d’oublier.
Tout d’abord, dès les premières pages, j’ai été happé par l’histoire, j’ai aimé suivre les interrogatoires de ces deux protagonistes surtout qu’on alterne l’un et l’autre. On ne sait pas avant la fin ce qui a été commis de grave et l’on veut absolument connaître le dénouement et plus on avance dans leurs confidences, et plus on entre dans la psychologie de ces deux êtres qui s’aiment et se détestent à la fois. Quand Laëtitia parle de Ménainville, on le considère comme un monstre et quand ce dernier parle de Laëtitia, on le sent faible et éperdument amoureux au point de se perdre. Le lecteur peut alors prendre un parti ou pas…
En conclusion, c’est un roman puissant, très addictif pourtant, il se dégage quand même quelque chose de malsain dans l’intrigue mais la façon dont c’est écrit il m’a été difficile de le lâcher avant de l’avoir terminé. Il y a longtemps qu’un livre m’avait pas autant tenu en haleine de cette manière. Je peux pas en dire davantage, juste vous recommander de le lire. Bref, une chose est sûre : je lirai d’autres livres de cette autrice.

« Il y a des secondes cruciales, capables de changer le cours d’une existence. »

« Si on ment à ceux que l’on aime, on risque de tout perdre. »

« Je crois qu’il y a des sentiments qu’on ne peut classer ni dans la haine ni dans l’amour. »

« Etre jolie, ça ne signifie pas avoir du charme, avoir ce petit quelque chose qui fait la différence… »

« C’est fou comme la peur de mourir change les gens. Comme elle les pousse à mentir. »

Ils en parlent :
Tranches de livres, Mes lectures du dimanche, Lettres et caractères, Passion Lecture Annick, Killing79, Aude bouquine, En tournant les pages