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Olga – Bernhard Schlink

« Face à la neige et à la glace, aux armes et à la guerre, là vous vous sentez à la hauteur, vous les hommes, mais pas face aux questions d’une femme. »
Allemagne, fin du XIXe siècle. Dans un village coupé de toute modernité, Olga, une jeune orpheline, se bat pour devenir enseignante. Herbert, le fils d’un riche industriel, rêve plutôt d’explorer le monde. En dépit de leur condition opposée, ils tombent amoureux. Mais Olga découvre bientôt qu’Herbert nourrit une soif intarissable de conquêtes patriotiques. Leur amour survivra-t-il aux rêves de grandeur d’une nation ?

Editions Folio 2020 – 320 pages


Mon avis : Ce beau roman est divisé en trois parties : la première nous plonge dans la vie d’Olga durant sa jeunesse durant son histoire d’amour avec Herbert entre autres. La seconde, Olga est coutière dans une famille, elle est maintenant âgée et lie une amitié avec Ferdinand, un des fils de la famille. C’est ce dernier qui nous raconte l’histoire d’Olga et leurs échanges. Dans la dernière partie, ce sont toutes les lettres qu’Olga a écrit à Herbert qui nous sont partagées.
Bien évidemment, je ne vais pas vous raconter l’histoire d’Olga, une femme courageuse qui m’a beaucoup touché, qui a toujours aimé Herbert malgré l’absence de ce dernier. On peut estimer qu’elle a été « abandonnée » par ceux qu’elle aime : déjà par Herbert mais aussi par son fils. Malgré cela, Olga a des convictions et ne changera pour rien au monde et, c’est ce qui aussi nous la rend très attachante.
Bernhard Schlink a écrit là un superbe roman, sa plume est emplit d’émotions et l’histoire d’Olga est bouleversante. J’ai eu l’impression de lire l’histoire d’une « héroïne » ayant existé tant son vécut et le fond historique nous est superbement bien dépeint.
Bref, une lecture que je vous recommande vivement !

« Elle se disait qu’en amour on n’est pas à la disposition l’un de l’autre, mais qu’on est un cadeau, et qu’on pouvait être un cadeau l’un pour l’autre aussi par lettres. »

« Ce qui t’est donné, tu ne peux en profiter que si tu l’acceptes. »

« Le silence s’apprend – en même temps que l’attente, qui va avec le silence. »

« Les héros meurent pour une grande cause. »

Ils en parlent :
Mot-à-mots, Pourquoi s’ennuyer, Krol

Le Parfum : histoire d’un meurtrier – Patrick Süskind

Au XVIIIème siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque.
Il s’appelait Jean-Baptiste Grenouille.
Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n’aurait pas survécu.
Mais Grenouille n’avait besoin que d’un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n’avait besoin de rien. Or ce monstre de Grenouille avait un don, ou plutôt un nez unique au monde, et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l’univers, car « qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le cœur des hommes ».
C’est son histoire abominable… et drolatique, qui nous est racontée dans Le Parfum, un best-seller mondial.

Editions France Loisirs 1986 – 333 pages

Mon avis : Cela fait plus de dix ans que je n’avais pas relu ce livre dont je me souvenais encore bien et que je voulais relire.
Jean-Baptiste Grenouille est un personnage que je n’ai ni aimé ni détesté mais j’ai ressenti beaucoup d’admiration envers lui pour sa dévotion dans sa passion. Il excelle dans le domaine du parfum et bien qu’il en vient à tuer, cet homme ne ressent rien dans ce qu’il commet, il est dans sa « bulle ». Il faut dire qu’il n’a jamais été aimé dès sa sa naissance, il a souvent été invisible aux yeux de tous et il en a que faire de l’humanité. Ainsi quand il créé Le Parfum qui peut lui ouvrir les portes du succès, il choisit un tout autre sort sur son existence : son but ayant été accompli, il n’a plus de raison d’exister.
Patrick Süskind nous relate l’histoire de Grenouille en nous transportant dans son monde emplit d’odeurs qu’il nous détaille à la perfection ainsi, le lecteur s’imprègne des senteurs que Grenouille sent.
Ce roman est un chef-d’œuvre dans le sens où il ne se passe pas grand chose mais il a le don de nous transporter dans l’univers des parfums avec délicatesse et subtilité.
Du coup, après avoir terminé cette relecture, j’ai revu le film que j’ai adoré une fois de plus qui est une réussite surtout la scène finale qui m’a touché et est davantage plus « trash » quand on la voit à l’écran que ce qui nous est pourtant bien conté dans le livre.
Pour conclure, l’histoire est aussi bien marquante dans le livre que dans le film, c’est magnifique et inoubliable !

« Le talent n’est presque rien, et l’expérience est tout, que l’on acquiert à force de modestie et de travail. »

Ils en parlent :
Joëlle, Entre les pages, Mon coin lecture