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Carrie – Stephen King

« Dépêche A.P. 27 mai 1979. 23h46
Un sinistre d’une ampleur tragique frappe la ville de Chamberlain, Maine. Des centaines de morts… »

Une mère puritaine obsédée par le diable et le péché ; des camarades de classe dont elle est le souffre-douleur : Carrie est profondément malheureuse; laide, toujours perdante.
Mais à seize ans resurgit en elle le souvenir d’un « don » étrange qui avait marqué fugitivement son enfance : de par sa seule volonté elle pouvait déplacer les objets à distance. Et ce pouvoir réapparaît aujourd’hui, plus impétueux, plus impatient…
Une surprise bouleverse soudain la vie de Carrie : lorsqu’elle est invitée au bal de l’école par Tommy Ross, le boy-friend d’une de ses ennemies, n’est-ce pas un piège plus cruel encore que les autres ?

Editions J’ai Lu 1978 – 252 pages

Mon avis : Cette relecture de Carrie m’a davantage enthousiasmé que lors de ma première lecture de ce livre.
J’ai ressenti beaucoup de compassion pour Carrie qui est victime du fanatisme religieux de sa mère et qui est aussi mal aimé par ses camarades de classe. Seule, Sue regrette les paroles qu’elle a eu envers elle et donc décide de se racheter en demandant à Tommy son copain d’inviter Carrie au bal. Carrie est alors heureuse pour la première fois de sa vie car en plus, Tommy se montre gentil envers elle. Malheureusement ce bal va se transformer en cauchemar.
« Carrie » est donc un roman que j’ai pris plaisir à lire, j’ai aimé sa construction qui incorpore des extraits d’articles de journaux, des dépositions des personnes ayant connu ou peu Carrie et des textes nous relatant ce qu’est la télékinésie. Cela donne ainsi une impression de lire un fait-divers horrible qui s’est réellement produit.
Dans un sens, on ne peut que comprendre le chaos qu’engendre en partie Carrie lors de cette soirée du bal. On ressent que s’en est trop pour elle et qu’il faut qu’elle se serve de son don pour se venger.
Pour conclure, je suis contente d’avoir relu ce Stephen King qui m’avait quelque peu déplu par le passé : étais-ce parce que j’étais trop jeune ? ou bien : à cause de l’édition que j’avais lu où il y figuraient pas mal d’annotations ? en tout cas, je comprends mieux maintenant pourquoi il plaît tant aux lecteurs de Stephen King.

« Je veux essayer d’être normale, d’être moi-même avant qu’il soit trop tard… »

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L’homme programmé – Robert Silverberg

– Sors de mon esprit, Hamlin. Tu n’as plus aucun droit sur ce corps qui maintenant est à moi. Tu étais un dangereux criminel et on t’a condamné à la Réhabilitation. Tu est mort, Hamlin. Ta personnalité a été effacée. Tu n’as plus d’existence.

– Erreur, Macy. Je suis plus réel que toi. C’est toi qui n’existes pas. Je suis Nat Hamlin, le plus grand psychosculpteur du monde, et toi tu n’es rien. Tu n’es qu’une personne imaginaire, artificiellement implantée dans le corps qui est le mien. Tu n’es rien d’autre qu’un homme reconstruit, Macy. Un homme programmé !

Editions Presses Pocket 1985 – 246 pages

Mon avis : Alors que Hamlin, un criminel, a eu sa personnalité de détruite, Macy qui est irréel a été implanté dans le corps d’Hamlin. Ainsi il devrait exister que Macy mais, lorsque ce dernier rencontre Lissa, Hamlin se réveille dans son cerveau. Et de son côté, Lissa est au plus mal car elle est télépathe. Une guerre commence alors entre Macy et Hamlin sur la possession du corps de ce dernier.
Voilà un petit roman de science-fiction très abordable où j’ai pris plaisir à suivre Macy et Lissa, on ressent vraiment les sentiments de Macy et l’on apprend à mieux connaître Hamlin qui est vraiment un être détestable alors, on espère que Macy finira par le détruire pour être enfin en paix et pourquoi pas avec Lissa.
Je vous en dis pas davantage sur le fond de l’histoire qui est semblable à « Dr Jekyll et Mr Hyde », mise à part que j’ai aimé et que je vous encourage de découvrir.

« L’essentiel de l’opération, c’est la rupture avec le passé, et il ne faut pas que je tente de rétablir les contacts, ni que je permette à d’autres de renouer leurs relations avec moi. C’est pour moi un voyage entièrement nouveau, ne le comprenez-vous pas ? »

« J’ai été conditionné pour rester à l’écart des gens que j’ai fréquentés dans le passé. »

« Le monde vous devient affreusement étranger, quand vous restez quatre ans hors circuit. »

« On peut juger de la nature des personnes par leurs lectures. »

« Les menaces qui ne sont que du vent sont inutiles. »

Sac d’os – Stephen King

Reclus à Sarah Laughs, sa maison de campagne, près d’un lac, Mike Noonan n’écrit plus. Depuis la mort brutale de sa femme Jo, enceinte, ce romancier à succès connaît l’angoisse de la page blanche.
La rencontre de la petite Kyra, puis de sa mère Mattie, jeune veuve en butte à la malveillance de son richissime beau-père, amorce-t-elle pour Mike un nouveau départ ? Il le croit, mais c’est compter sans les ombres qui hantent Sara Laughs.
Celle notamment d’une chanteuse de blues, violée et assassinée des décennies plus tôt par les racistes du coin…
En devenant l’allié de Mattie et de Kyra, Mike a bravé les forces de l’enfer. Elles vont se déchaîner contre lui, dans les pages enfiévrées de ce roman salué par la critique mondiales comme LE chef-d’œuvre de Stephen King.

Editions Le Livre de Poche 1998 – 725 pages

Mon avis : Mike Noonan, ne se remettant pas de la mort de sa femme et n’arrivant plus à écrire, décide de se réfugier à Sara Laughs, la demeure secondaire où il se rendait de temps en temps avec sa femme, pensant qu’à cet endroit il pourrait « guérir » de son angoisse de la page blanche. Mais, très vite des choses inexplicables survient en ce lieu : devient-il fou ? ou bien la maison est hantée ?
Lorsqu’il fait alors la connaissance de Mattie et Kyra, on espère que les choses vont alors s’arranger pour lui mais, leur rencontre va alors, sans qu’il y ait vraiment de liens, révéler de sombres secrets sur Sara Laughs.
Avec « Sac d’os », Stephen King fait une fois de plus preuve d’une imagination débordante avec une intrigue qui tient en haleine, mélangée de fantastique et de mystères. Jusqu’au dénouement, on ne sait pas trop où l’histoire va nous mener et on a peur pour Mike et surtout pour Kyra, cette petite fille très attachante et courageuse.
Une fois que l’on commence ce roman, il est difficile d’en abandonner la lecture car il est très prenant et donc, on veut absolument savoir, entre autres, ce que Sara Laughs referme en secrets.
Quant au dénouement, il est juste parfait, je ne me pouvais pas demander mieux.
Bref, un très bon Stephen King que je vous conseille, comme pour ma part, de découvrir quand vous savez que vous avez du temps pour lire car, il faut éviter de faire trop de pauses afin de rester ancré au mieux dans l’ambiance de ce roman.

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Vent d’Est, vent d’Ouest – Pearl Buck

Kwei-Lan « vient d’être mariée », sans le connaître, à un jeune homme de sa race mais qui revient d’Europe. Ce Chinois n’est plus un Chinois, il a oublié la loi des ancêtres, il ne reconnaît, ne respecte ni les coutumes ni les rites…
Le frère de Kwei-Lan, qui vient de passer trois ans en Amérique, l’héritier mâle, dépositaire du nom et des vertus de la race, annonce son mariage avec une étrangère ; il revient avec elle…
A travers les réactions des membres de cette famille de haute condition où l’attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l’autorité du père et de la mère n’avaient encore subi aucune atteinte, la grande romancière Pearl Buck nous fait vivre intensément le conflit souvent dramatique entre la jeune et la vieille Chine.

Editions Le Livre de Poche 1990 – 160 pages

Mon avis : Depuis le temps que je voulais lire ce livre, c’est chose faite ! Lu en seulement quelques heures, ce roman m’a plongé dans la Chine avec ses mœurs et traditions. C’est à travers Kwei-Lan la narratrice qui nous conte sa vie et le quotidien au sein de la maison ancestrale que l’on apprend beaucoup sur l’importance de respecter les règles de la famille.
Quand Kwei-Lan se retrouve mariée à un chinois « moderne » qui exerce la profession de docteur, elle doute alors des sentiments qu’il éprouve pour elle mais en fait, il n’a que de la bienveillance envers elle sauf, qu’il a mis de côté les anciennes coutumes et souhaite vivre avec son épouse comme des occidents : chose difficile au début pour cette dernière mais que sa mère tolère car elle ne dépend plus de sa famille mais de celle de son mari.
Quant au frère de Kwei-Lan, pour lui c’est une autre histoire, il est l’héritier de la maison ancestrale alors, quand celui-ci décide de se marier avec une Américaine, les conflits éclatent au sein de la famille car cela est pris comme une trahison mais, l’amour est parfois plus fort que tout.
Tout au long de ce récit, on apprend beaucoup de choses sur la jeune et ancienne Chine, certaines coutumes anciennes sont dures pour les femmes chinoises notamment d’avoir les pieds bandés, d’abandonner aussi leur enfant à leurs parents entre autres.
A travers Kwei-Lan qui nous raconte son quotidien avec son mari, on ressent au fil des jours qu’elle est heureuse de ne plus suivre certaines coutumes. Elle peut ainsi se cultiver auprès de son bien-aimé et surtout elle peut élever son fils à sa manière.
Pour conclure, ce roman est magnifique autant par la plume de l’autrice que par l’enrichissement qu’il nous offre. Il nous confirme que pour être heureux, il faut écouter son cœur, quitte à braver les interdits.

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L’enfant tombé des étoiles – Robert Heinlein

De son premier voyage interstellaire, John Thomas Stuart a ramené une petite créature à huit pattes, Lummox. Un siècle après, la bête est toujours en vie. Mieux : elle grossit, et sa taille commence à inquiéter le voisinage. Un jour, Lummox fait une fugue et les résultats sont tels que le tribunal ordonne sa destruction, mais nul ne trouvera le moyen d’exécuter la sentence, et Lummox continuera de grossir, et disparaîtra une seconde fois, à l’inquiétude générale. Une ambassade extraterrestre fort étrange vient d’arriver, qui va peut-être remettre en cause l’existence même de l’espèce humaine.

Editions Presses Pocket 1983 – 256 pages

Mon avis : Voilà un petit roman de science-fiction comme je les aime car il ne demande pas trop de réflexion malgré qu’il traite quand même de comment doit être considérée une créature non humaine mais qui est dotée de la parole.
J’ai également apprécié la belle relation entre Lummox et le jeune Stuart, on ne peut être qu’attendri par leur complicité et, on craint aussi qu’ils soient malheureusement séparés puisque tout le monde veut s’emparer de Lummox.
Il y a dans ce roman de l’émotion et également beaucoup d’humour, notamment à travers les dialogues. Ainsi l’auteur nous offre un récit divertissant et très original que je vous conseille de découvrir si vous aimez la science-fiction qui ne soit pas complexe à comprendre.

« Est légal ce que tu peux persuader le tribunal de prendre pour tel. »

« L’animal aurait plutôt l’air d’un rhinocéros ou d’un tricératops, bien que son articulation soit d’un type inconnu sur cette planète. Son jeune maître l’appelle Lummox, nom auquel il répond parfaitement. Plutôt sympathique, mais assez stupide. Là réside le danger : il est si volumineux et doué d’une telle force qu’il risque de causer du mal aux gens par simple maladresse, ou par bêtise. Il est doué de langage, son élocution est celle d’un enfant de quatre ans – en fait, à l’écoute, cette voix donnerait l’impression qu’il a avalé une petite fille. »

« L’hypothèse qu’un être extra-terrestre est dénué d’intelligence parce qu’il ne parle pas bien notre langage équivaut à dire qu’un Italien est illettré parce qu’il baragouine un anglais discutable. »

« Le voisinage d’un têtu a tendance à rendre les autres têtus. »

Idaho – Andria Williams

Etats-Unis, 1959. Lorsque Paul est muté à Idaho Falls, sa femme, Nathalie, et leurs deux petites filles s’installent avec lui dans une base militaire au milieu du désert. Au cœur de cette communauté isolée, il est difficile de se lier d’amitié, et dangereux de se faire des ennemis. Dans un climat étouffant de secrets et de trahisons, le couple résistera-t-il aux tensions qui montent inexorablement ?
Des personnages inoubliables, un cadre hors du commun, une langue précise et lyrique…
Le portrait, subtil et poignant, d’un mariage comparé à juste titre à La Fenêtre panoramique de Richard Yates, adapté à l’écran sous le titres Les Noces rebelles.

Editions Le Livre de Poche 2017 – 576 pages

Mon avis : Bien qu’au début j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire dans le sens où cela parlait trop à mon goût de base militaire et de centrale nucléaire. Je me suis au fil des pages de plus en plus attachée à Nathalie. C’est aussi à travers elle que l’on ressent que la vie d’une femme de militaire peut être complexe par l’éloignement de son mari, de devoir déménager et donc la difficulté de se faire des amis.
Paul, quant à lui, m’a paru froid bien qu’il aime sa famille et donc on comprend quand Nathalie fait connaissance d’Esrom, qu’elle se rapproche plus ou moins de lui.
« Idaho » n’est pas qu’un roman qui traite de la force d’un couple, c’est aussi l’impact des centrales nucléaires et du danger que la radioactivité occasionne.
Pour conclure, même si j’ai trouvé quelques longueurs durant ma lecture, j’ai tout de même passé un bon moment avec ce roman à partir de la moitié de celui-ci.

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Tête de lecture, Lettres exprès, Sur mes brizées

On a tué mes enfants – Ann Rule

« On a tué mes enfants ! » hurle Diane Downs en se précipitant aux urgences.. Un homme brun aux cheveux longs l’a menacée d’une arme, a tiré sur elle, ses deux filles et son fils. Le petite Cheryl succombe peu après à ses blessures, les pronostics médicaux pour Christie et Danny ne sont guère optimistes : ils seront sans doute handicapés à vie.
Devant ce crime révoltant, la police se lance à la poursuite du mystérieux suspect. Dans une Amérique transportée d’indignation, seul Fred Hugi, un procureur zélé, ose envisager un scénario improbable, de ceux qui soulèvent le cœur et suscitent l’incrédulité générale… La ravissante, l’adorable Diane Downs serait-elle une Médée des temps modernes, capable de reprendre la vie autant que de la donner ?
Ann Rule, ancien inspecteur des forces de l’ordre de Seattle, forme des policiers et collabore à la traque des serial killers. Elle nous entraîne ici dans le gouffre terrifiant des noirceurs de l’âme humaine.

Editions Le Livre de Poche 2005 – 610 pages

A savoir : Ann Rule, ancienne policière, elle a écrit des romans policiers « vrais », connus en anglais sous le terme générique true crime stories.
« On a tué mes enfants » est un essai sur une véritable affaire policière qui retrace l’histoire de Diane Downs, condamnée pour infanticide après la nuit du drame survenu en 1983.

Mon avis : Premier livre et certainement pas le dernier que j’ai lu d’Ann Rule. Déjà le fait que cela relate d’une histoire vraie a attisé fortement ma curiosité. La construction du livre est vraiment très bien car on suit les enquêteurs chargés dans cette affaire : ils piétinent pour trouver des preuves concrètes afin d’arrêter Diane Downs. On apprend aussi beaucoup sur la personnalité de cette dernière, sur son état psychologique et sur son enfance entre autres.
J’ai ressenti beaucoup de peine sur ce qu’ont enduré les enfants de Diane Downs, notamment la plus âgée : Christie, qui elle seule peut témoigner sur ce qui s’est passé cette nuit de 1983.
C’est un récit vraiment très bien écrit et intéressant, et bien qu’il contienne pas moins de six cent pages, à aucun moment je me suis ennuyée à sa lecture.
La partie du procès est très bien explicite notamment sur la tension qui y régnait à ce moment-là mais aussi sur le comportement des témoins et de Diane Downs. Chaque faits et gestes nous sont décrits.
Bref, lire « On a tué nos enfants » c’est se plonger dans une investigation policière du début à la fin et espérer avec les policiers qu’ils réussiront à faire emprisonner la coupable.

« Tout détective sait qu’un meurtre qui ne se solde pas par une arrestation dans les vingt-quatre ou quarante-huit heures reste souvent non résolu, les chances diminuant au fil des jours. »

« Tous nos souvenirs sont imparfaits, déformés par la perception subjective. Ce qui est arrivé à moins d’importance que ce dont nous nous souvenons. »

La réserve des lutins – Clifford D. Simak

Le XXVe siècle est une époque formidable où l’on ne s’étonne plus de rien, où l’on est en mesure de transplanter dans le présent des personnages du passé, où l’on ne s’étonne même pas de cohabiter avec des trolls, des fées, des lutins, ou toutes autres créatures qu’on avait autrefois crues imaginaires.
Cependant, les amis du jeune Pr Maxwell vont tout de même éprouver une certaine surprise lorsque, trois semaines après avoir suivi son enterrement, ils le voient débarquer à l’université.
Maxwell, lui, prétend rentrer d’un voyage d’exploration sur la planète Cristal, chargé d’une mission de première importance pour l’avenir de l’humanité.
Mais allez donc prendre au sérieux quelqu’un qui, mort et enterré, n’a même plus d’état civil!…

Editions Denoël 1971 – 224 pages

Mon avis : Le professeur Peter Maxwell qui devait se rendre dans le système Coonskin s’est retrouvé en fait sur la planète Cristal dont il en revient sur Terre chargé d’une mission. Mais, à son retour, il apprend qu’il est déclaré mort cela est certainement dû à un problème de fréquence d’identification. Ses amis, Oop qui est un homme de Néandertal et Fantôme ne comprennent pas au début qu’il soit encore en vie car ils ont assisté à son enterrement. Ainsi, Maxwell se retrouve sans état civil et sans logement puisque ce dernier est loué maintenant à Carol accompagné d’un genre de gros chat.
C’est alors que l’on suit tout ce petit groupe dans une aventure totalement rocambolesque où les créatures qui peuplent la Terre sont pour la plupart inimaginables car en plus d’y avoir des fées, des lutins, des trolls, il y a également des Roulant dont les humains ne savent pas grand chose sur leurs intentions.
Voilà donc un récit que j’ai lu d’une traite tant il est distrayant et m’a fait sourire car l’humour ne manque pas et en plus c’est dépaysant. A aucun moment, je me suis ennuyée bien au contraire. C’est un petit roman de science-fiction qui est simple à lire, qui ne demande pas de réflexion particulière : il faut juste se laisser transporter sur cette planète Terre à l’environnement qui fait rêver.

La ville piège – Jason Starr

David Miller, journaliste new-yorkais, se fait voler son portefeuille. C’est d’autant plus rageant que pour lui, les choses vont déjà mal : la mort de sa chère grande sœur, sa descente du Wall Street Journal à un canard de seconde zone et sa copine déséquilibrée avaient déjà largement entamé son moral. Aussi, lorsqu’une junkie en manque l’appelle pour lui monnayer son portefeuille, David se dit que ce n’est pas ce petit chantage qui va changer quoi que ce soit et qu’au point où il en est, il ne peut pas lui arriver grand-chose. Funeste erreur.

Editions Rivages 2008 – 310 pages

Mon avis : Même s’il n’y a pas de grands rebondissements dans l’intrigue, j’ai bien aimé suivre David dans cette « descente aux enfers ». D’autant plus, que c’est lui le narrateur ainsi, il nous fait part de son état psychologique et de ses agissements face à ces divers malheurs qui lui tombent dessus. Du coup, on ne peut que se demander comment il va se sortir de « ce merdier ». Et c’est ce point-là qui nous interroge jusqu’au dénouement.
Malgré tout, il ne faut pas s’attendre à grand chose dans ce roman, il n’y a rien de bien exceptionnel mais l’écriture de l’auteur étant dynamique et le fait qu’il n’y a aucun temps morts, il se lit donc très vite.
Quant au dénouement, et là j’ai vraiment été déçue, je ne l’ai pas compris, cela ne colle pas du tout ce à quoi je m’attendais et même si je ne m’attendais pas non plus à quelque chose de surprenant, je l’ai trouvé malheureusement bâclé et donc je suis restée sur ma faim.
Pour conclure, un livre qui m’a fait passer dans l’ensemble un bon moment de lecture mais dont la fin m’a totalement déçu.

L’ère du satisfacteur – Frederik Pohl

Il est impossible de vivre sans satisfacteur. Le satisfacteur vous réveille le matin et vous aide à vous endormir le soir. Il vous procure nourriture et vêtements et vous délivre des messages. Il vous administre tranquillisants ou stimulants chaque fois qu’il le juge nécessaire : ainsi vous vaporise-t-il d’une infinie variété de sensations toutes plus délicieuses les unes que les autres.
Et quand vient le moment pour Forrester de trouver du travail, c’est encore le satisfacteur qui le conseille et le renseigner sur son employeur. Seulement… Forrester ne s’attendait pas du tout à ce que cet employeur ait une fourrure verte luisante… ni des tentacules… ni une couronne de tout petits yeux autour de la tête…

Editions La Librairie des Champs-Elysées (le masque) 1976 – 254 pages

Mon avis : Charles Forrester, né en 1932 était un pompier qui malheureusement à été brûlé vif lors d’un incendie en 1969, il avait alors que trente-sept ans. Il a été ramené à la vie après une longue période d’hibernation et ainsi, il se réveille en 2527 après J.C. C’est donc en cette période que l’histoire débute et dans laquelle on le suit où, un nouveau monde l’attend et qui lui est totalement incompréhensible.
Dans cette nouvelle ère, il y a un objet qui est précieux pour avancer, il s’agit du satisfacteur : un télétransmetteur-répondeur servant aussi bien de téléphone, carte de crédit, de bar portatif, bref une vraie secrétaire à plein temps. Bien évidemment tous ces services ne sont pas gratuits, il faut donc que Forrester trouve du travail et quelque chose qui paye bien vu que le taux d’inflation est élevé dans ce siècle.
Bien que l’intrigue est assez fictive, elle reste néanmoins bien imaginée et crédible sur beaucoup de points, entre autres avec la nouvelle technologie qui peut être comparable avec ce que l’on a aujourd’hui.
Dès le début du livre, j’ai toute de suite été happée par l’histoire puisque l’on explore en même temps que Charles ce nouveau monde et donc on va de surprises en surprises.
De plus, la plume de l’auteur étant simple et sans fioritures cela rend cette lecture très agréable à lire et compréhensible.
Pour conclure, c’est le premier livre que je lis de cet auteur et certainement pas le dernier car très abordable et addictif. Bref, un petit roman de science-fiction que je recommande également aux lecteurs débutant dans ce genre littéraire.


« L’ennui quand on est riche, c’est qu’il y a toujours quelqu’un pour essayer d’en profiter aux maximum. »

« La société humaine n’est pas simplement une question de loi. Vous ne devez pas oublier les principes. Il existe des notions de ce qui est bien et de ce qui est mal que tout individu civilisé doit observer. »