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Blondie et la mort – Roger Smith

Par une nuit de chaleur insupportable, l’ex-top modèle Roxy Palmer et son mari Joe, trafiquant d’armes, sont kidnappés dans leur voiture. Joe finit dans une mare de sang et, les voyous partis, Roxy prend alors une décision qui va à jamais changer le cours de sa vie. Mais les deux kidnappeurs, Disco et Godwynn, n’ont disparu que pour mieux la traquer. Billy Afrika, lui non plus, n’a pas l’intention de la laisser filer : Joe lui devait en effet une grosse somme d’argent… Quant à Piper, psychopathe éperdu d’amour, il est bien décidé à ramener Disco, sa « femme », à la « maison », c’est-à-dire la prison de Pollsmoor. Commence alors dans le décor somptueux du Cap un ballet d’une violence fascinante entre tous ces réprouvés en quête de rédemption.

Editions Le Livre de Poche 2013 – 380 pages

Mon avis :  A travers « Blondie et la mort », l’auteur nous plonge dans les Cape Flats en Afrique du Sud où meurtres et drogues entre autres, font le quotidien de ceux qui y vivent.
Ici, nous suivons différents protagonistes dont au début nous ne comprenons pas ce qui va les lier les uns aux autres, jusqu’au moment où les pièces du puzzle se mettent en place pour former alors un thriller décapant dans lequel, les scènes sont parfois très violentes voire horribles.
De plus, chaque retournements de situation est totalement inattendus et donc durant la lecture on s’attend à tout.
Le fait aussi que le passé des personnages nous est conté fait que l’on comprend certains agissements pour certains d’entre eux. Ainsi, j’ai ressenti une certaine compassion pour Disco malgré tout et, je me suis également attachée à Roxanne dit « Roxy » ou encore « Blondie ».
Pour conclure, c’est une intrigue bien ficelée qui m’a fait découvrir une partie de l’Afrique du Sud qui m’était totalement inconnue auparavant. Bref, j’ai passé un agréable moment de lecture surtout après les cent premières pages quand le rythme s’accélère.

« Grandir dans la pauvreté permettait de garder l’esprit clair et vif. »
 

« Les flash-back font parfois les meilleures histoires. »