
C’est une belle fille, mais elle est orpheline et sans fortune. Briar n’aurait même été qu’une obscure petite servante sans son ambition et son intelligence. Son audace l’entraîne en Nouvelle-Zélande où elle espère qu’une nouvelle existence va s’offrir à elle. Mais c’est encore un pays sauvage, cruel, où seuls les plus rudes pionniers survivront. Courageuse, Briar se lance dans l’Aventure, rencontre l’Amour, et après avoir vaincu de multiples périls, connaîtra un destin nouveau. Inattendu. Peut-être merveilleux…
Editions Presses de la cité 1977 – 312 pages
Mon avis : L’histoire se situe à la fin de l’époque victorienne, où Sophie et Prudence accompagnées de leur servante Briar arrivent en Nouvelle-Zélande chez leur tante. Cette dernière, venant de l’aristocratie se donne pour mission de marier à un bon parti Sophie et Prudence.
Quant à Briar, elle ne compte pas mener une existence de servante et compte bien pouvoir elle aussi trouver un mari pour enfin avoir sa maison et tout ce qui s’ensuit.
C’est ainsi sur « une erreur » de sa part, elle se retrouve l’épouse de Saul, un pionnier.
Voilà un peu l’intrigue de ce livre, sans vous en dévoiler davantage au sujet de Briar et des personnages secondaires.
Briar est une femme courageuse, avec du caractère et qui est déterminée même si parfois je l’ai trouvé assez méprisante envers son mari, je me suis tout de même beaucoup attachée à elle car pour l’époque, c’est une jeune femme qui s’impose.
Derrière toutes ces histoires de mariages et d’amour… il y a un côté vraiment très intéressant puisque Briar et Saul vivant à Taranaki, on apprend beaucoup sur la vie des pionniers mais aussi sur les Maoris et plus précisément, sur le mouvement Hauhau qui est un culte maori ce qui engendre des guerres avec les pionniers. Bref, un sujet enrichissant dont je n’avais encore jamais entendu parler.
Pour conclure, ce roman que j’ai lu d’une traite tant il est passionnant et dont la plume de l’autrice est remarquable, est une très belle découverte. Bref c’est une lecture coup de cœur !
« Quand la nécessité s’en fait sentir, on trouve le courage nécessaire. »
« Pour qu’une querelle mérite sa raison d’être, il faut qu’on soit sûr de son avenir. »
