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Le Joueur – Fiodor Dostoïevski

Le jeu brûle tout. Il est la passion. Il est le rêve.
L’enfer et la démesure. Le révélateur des abîmes de l’âme et l’ignoble concentré de la comédie bourgeoise. Il est l’argent!
Autour de ses tapis, le général déchu se fait l’esclave du marquis et attend le décès de la richissime Baboulinka, sa tante. Hypothèques… Héritages…
Intrigues… Corruption morale sur fond de bonnes manières. Qui donc résistera à ce tourbillon de folie?
Dans ce désordre furieux, Alexis succombe à son tour au cancer du jeu. Le jeune précepteur veut séduire l’intraitable Pauline, belle-fille de son employeur. Il est pauvre et doit devenir riche. Il veut surprendre et se tuerait pour ça.
Sur Roulettenbourg, ville d’eau paisible, souffle le vent du gâchis. Une tempête frénétique emportant les derniers fétus d’une vieille Europe en lambeaux…

Editions Le Livre de Poche 1972 – 218 pages

Mon avis : J’appréhendais la lecture d’un livre de cet auteur et au final « Le Joueur » s’avère être abordable.
L’histoire se déroule principalement à Roulettenbourg, ville imaginée par l’auteur où s’y trouve un casino. Le narrateur Alexis loge dans un hôtel en compagnie de son général, de Pauline, d’un anglais et d’un français entre autres.
Avec ce roman, l’auteur montre comment l’homme est faible envers l’argent alors qu’il suffirait d’une force de caractère pour ne plus jouer. Qu’il est aussi près à tout, quitte à blesser ceux qu’il aime.
L’amour est également addictif ici, on le voit avec Alexis dans ses sentiments pour Pauline, il serait près à être son esclave alors qu’elle est plutôt médisante avec lui et pourtant…
La beauté de ce roman aussi, c’est la plume de l’auteur, elle est de toute beauté et puis, les personnages nous sont moralement très bien dépeint avec leurs bons et mauvais côtés.
Il m’est un peu difficile de parler de ce classique de la littérature russe car il y a beaucoup de choses que l’on peut dire sur ce qu’il s’en dégage du point de vue des moralités et je pense, que chacun doit en tirer sa propre conclusion.
Pour conclure, si vous souhaitez découvrir cet auteur, je vous conseille ce titre car il reste facile à lire et à assimiler. Bref, pour ma part, je suis heureuse d’avoir lu ce livre qui je pense, va me marquer longtemps.

« Il est intéressant et comique d’observer tout ce que peuvent exprimer les yeux d’un être pudique et maladivement chaste lorsqu’il est touché par l’amour, et juste au moment où il rentrerait sous terre plutôt que de laisser d’un regard ou d’un mot percer l’aveu. »

« Oui, il arrive que l’idée la plus folle, la plus invraisemblable s’affirmer dans votre esprit avec une force telle que vous en arrivez à la croire réalisable… »


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