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Le château – Franz Kafka

– Dans quel village me suis-je égaré ? Y a-t-il donc ici un château ?
– Mais oui, dit le jeune homme lentement, et quelques-uns des paysans hochèrent la tête, c’est le château de M. le Comte Westwest.
– Il faut avoir une autorisation pour pouvoir passer la nuit ? demanda K. comme s’il cherchait à convaincre qu’il n’avait pas rêvé ce qu’on lui avait dit.
– Il faut avoir une autorisation, lui fut-il répondu, et le jeune homme, étendant le bras , demanda, comme pour railler K., à l’aubergiste et aux clients :
– A moins qu’on ne puisse s’en passer ? …

Editions Folio 1972 – 530 pages

Mon avis : Dès les premières pages, j’ai dû m’adapter au style de l’auteur, pas au niveau de l’écriture mais plutôt dans le sens de l’intrigue. Au final, j’ai lu sans trop m’interroger et je me suis ainsi laisser bercer par la plume de l’auteur.
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de petites leçons de morale qui mènent à la réflexion et aussi, on y trouve des petites touches d’humour à travers certaines situations et dans le comportement décrits de certains personnages.
Quant à K., il a une personnalité dont chaque lecteur je pense aura sa manière de le « juger » car pour ma part, je l’ai soutenu dans le début de sa quête à pénétrer au château pour ensuite, le trouver impatient voir lassant quand il voit que ses efforts ne mèneront nulle part et pourtant, les gens du village l’ont prévenu.
En ce qui concerne les autres protagonistes, je les ai trouvé tous intéressant avec plus ou moins une part de mystère dans leur volonté et dans leur comportement envers K.. : comme Frieda dont je m’interroge encore si elle a aimé ce dernier.
Pour conclure, il est difficile de construire un avis sur ce livre car il laisse déjà une fin ouverte et offre la possibilité aux lecteurs d’interpréter l’histoire comme il la comprend. La seule chose que je peux dire, c’est que c’est un roman hors-du-commun qu’on ne peut pas oublier et qui m’a donné envie de lire d’autres œuvres de cet auteur vu que celui-ci est le premier que je lis de lui.

« Tu as beau encourager autant que tu le veux quelqu’un qui a les yeux bandés à regarder à travers son bandeau, il ne verra jamais quoi que ce soit ! Il ne commencera à voir que du moment où on déliera le bandeau ! »

« On sacrifie sa santé, sans s’en rendre compte sur le moment, à des choses qui n’en valent vraiment pas la peine. »