Les mots entre mes mains – Guinevere Glasfurd

Helena Jans van der Strom n’est pas une servante comme les autres. Quand elle arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots a appris seule à lire et à écrire. Son indépendance et sa soif de savoir trouveront des échos dans le cœur et l’esprit d’un homme qu’elle rencontre alors : le philosophe René Descartes.
Mais dans ce XVIIe siècle d’ombres et de lumières, leur liaison pourrait les perdre. Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Que peut être leur avenir ?
En dévoilant cette relation avérée et néanmoins méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait d’une femme lumineuse et nous offre un récit poignant qui nous plonge dans les Pays-Bas du « Siècle d’or », à la manière de La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier.

Editions Le Livre de Poche 2020 – 448 pages

Mon avis : A travers ce roman qui nous relate une histoire vraie mais méconnue, l’autrice nous dépeint la condition de la femme au XVIIe siècle et aborde également les travaux de Descartes ainsi, on apprend davantage sur ce philosophe.
La relation qui unit Helena et Descartes est passionnante mais au fil du temps et avec l’arrivée de leur fille, celle-ci devient complexe car ce dernier ne peut pas prendre de risque à ce que leur histoire se sache. Ainsi, on ressent la solitude que vit Helena tandis que Descartes ne semble pas s’en préoccuper : celui-ci semble ne vivre que pour son travail, même si bien sûr il tient à sa fille et à Helena.
« Les mots entre mes mains » c’est aussi un récit d’apprentissage à l’écriture et aux mots ce qui est passionnant notamment : il y a un passage très intéressant sur le choix d’une plume et la manière d’écrire avec.
De plus, l’ambiance des Pays-Bas, d’Amsterdam entre autres nous est bien décrite du coup c’est vraiment dépaysant puisque l’on se représente certains paysages et lieux.
Aussi, à la fin du livre, nous avons quelques pages nous expliquant cette relation entre Descartes et Helena avec les preuves qu’a trouvé l’autrice et ce qu’elle a pu ensuite en déduire pour écrire son roman.
Pour conclure, c’est une histoire vraiment passionnante qui se lit très vite et dont je ne peux que vous recommander de lire.

« Même le néant possède une forme. Il est ce qui a existé, ce qui aurait pu advenir. »

« Les circonstances de la vie nous entraînent dans des directions inattendues. »

« Comme les pièces de monnaie, les promesses brillent d’autant plus qu’elles sont neuves. »

« Un encouragement, une rencontre fortuite, une conversation – il y a tant de façons de mettre une existence en mouvement. »

« Les livres ont de la force. Ils ont des conséquences. »

Nom auteur en G

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8 réflexions sur « Les mots entre mes mains – Guinevere Glasfurd »

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