Elles ont grandi loin l’une de l’autre depuis leur plus tendre enfance. Anna, en Allemagne, a dû affronter les rigueurs de la vie à la campagne. Lotte, de santé fragile, est partie en Hollande et a vécu dans un milieu aisé.
On dit qu’un lien particulier unit les jumeaux… soixante-dix ans près leur séparation, le destin ls conduit dans le même institut thermal. Mais le fil ténu qui les lie a bien été fragilisé par les épreuves de l’histoire. Peuvent-elles encore redevenir de simples sœurs quand, sous l’oppression nazie, l’une était du côté des victimes et l’autre des bourreaux ?
Editions Pocket 2012 – 529 pages
Mon avis : Anna et Lotte qui se retrouvent au bout de plusieurs années se racontent leur passé durant la guerre et l’après-guerre. Dans leurs échanges, Lotte ne peut que voir à travers Anna, une ennemie car dans le camp des bourreaux. Ainsi, Anna essaye de se justifier, de ce qu’elle a aussi subi en Allemagne. Quant à Lotte, qui était dans un milieu plus aisé, raconte entre autres, le risque d’avoir abriter sous le toit familial des juifs.
C’est à travers leur récit que le lecteur apprend à quel point la guerre n’a épargné aucun peuple psychologiquement et, c’est pour cela que ce roman est très intéressant car il met en avant le vécu des allemands sous l’oppression nazie, un aspect qui je trouve est parfois oublié.
Anna et Lotte, que les années ont séparé, n’arriveront au final pas à se comprendre car incapables de se mettre à la place l’une de l’autre durant la guerre.
Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a donné l’impression de lire une histoire vraie car il retrace très bien une période de l’Histoire. Un livre qui mérite d’être davantage connu.
« Aucun peuple n’est meilleur ou plus mauvais qu’un autre. »
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