Le cri du hibou – Patricia Highsmith

Robert Forester est une homme tranquille, paisible et tient à le rester. Il fuit sa femme Nickie, belle hystérique, alcoolique, et rêve d’une vie calme. Il aperçoit un jour, par la fenêtre d’une cuisine, une jeune fille. Elle lava, repasse, reçoit son fiancé. Robert Forester, fasciné, vient l’observer régulièrement, caché derrière un arbre comme un rôdeur. Jenny incarne la joie de vivre, le bonheur, l’équilibre, et tout cela le réconforte et le séduit.
Enfin l’inévitable se produit, l’impondérable aussi : il la rencontre par hasard… leurs vies basculent alors dans l’absurde, puis dans l’horreur.
Au delà du goût amer de la vengeance et de la haine, la frustration et de la violence, un innocent subit la cruauté et la perversion jusqu’au cauchemar final.
Patricia Highsmith décrit, dans cet admirable roman noir, la progression inéluctable des forces noires du destin s’acharnant sur des innocents entourés de créatures cupides et stupides. Elle crée dans « Le cri du hibou » l’une des atmosphères les plus vénéneuses de tout ses romans.

Editions Presses Pocket 1988 – 346 pages

Mon avis : Je viens de découvrir cette autrice avec ce titre. J’ai bien aimé la psychologie des personnages qui est bien dépeinte ainsi, on doute sur les attentions de chacun même si, j’ai vite trouvé Robert honnête. Quant à Jenny qui nous paraît heureuse, c’est en fait une toute autre réalité.
Je ne m’attarde pas sur l’histoire dont la quatrième de couverture la résume très bien sans trop en dévoiler.
Néanmoins, au niveau de l’intrigue bien que celle-ci soit recherchée, je l’ai trouvé bien trop prévisible à mon goût et le dénouement vient un peu trop vite ce qui du coup donne moins d’attrait pour la toute fin.
Pour conclure, c’est un bon roman noir dans l’ensemble pour l’atmosphère qui s’en dégage et le travail sur les protagonistes mais ce n’est pas non plus un roman qui va me marquer.

« C’est ainsi… le gens aiment mettre leur nez dans les affaires des autres. »

« J’ai peur des promesses qu’on ne tient pas. Si deux personnes s’aiment, ce ne sont pas des mots qui le feront s’aimer plus – ou changeront quoi que ce soit. »

5 réflexions sur « Le cri du hibou – Patricia Highsmith »

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