La Scribe – Antonio Garrido

Franconie, an 799, à la veille du sacre de Charlemagne. Fille d’un célèbre scribe byzantin, Theresa est apprentie parcheminière. Un drame l’oblige à quitter sa ville et à se réfugier dans la cité abbatiale de Fulda.
Là, elle devient la scribe du moins Alcuin d’York, véritable Sherlock Holmes en robe de bure, qu’elle assiste dans ses enquêtes.
Mais elle découvre que, dans sa fuite, elle a emporté à son insu un précieux parchemin qui pourrait bien sceller l’avenir de la chrétienté…
A travers les aventures de Theresa, La Scribe évoque une page décisive du christianisme au Moyen Âge. Coups de théâtre et rebondissements se succèdent dan ce passionnant roman historique, qui mêle personnage personnages fictifs et personnages ayant réellement existé.

Editions Le Livre de Poche 2010 – 628 pages

Mon avis : J’ai récupéré ce livre dans une boîte à livres pour son résumé néanmoins, j’ai mis du temps à me décider de le lire et pour cause, j’avais lu pas mal d’avis mitigés à son sujet et pourtant je ne regrette pas de l’avoir lu puisque je l’ai adoré.
Dès les premières pages, je suis rentrée dans l’intrigue, j’ai toute de suite aimé Theresa, la complicité entre elle et son père et aussi leur passion pour le métier de scribe qui nous est bien détaillé avec le choix et le travail du parchemin etc..
De plus, avec la fuite de Theresa vers Fulda celle-ci fait de nouvelles rencontres dont des personnes auxquelles je me suis attachée et qui va également lui apprendre d’autres métiers comme la taxidermie, la chasse et aussi la cuisine donnant ainsi un autre côté enrichissant au roman.
« La Scribe » c’est aussi une intrigue pleine de rebondissements où se mêlent complots,  trahisons mais aussi l’amour. Peut-être que certains lecteurs pourront être déçus par un petit manque de développement sur la partie historique mais, en ce qui me concerne cela ne m’a pas empêcher d’être captivée par ce roman et de l’avoir apprécié du début jusqu’à la fin. Bref, ce roman est une belle découverte et surtout un véritable coup de cœur !


« Chaque mensonge en entrainait un autre, et à ce dernier succédait un nouveau, encore plus énorme. »


 

Laisse-moi entrer – John Ajvide Lindqvist

Oskar a 12 ans et vit avec sa mère dans une banlieue glacée de Stockholm. Solitaire et discret, martyrisé au collège, Oskar n’a d’yeux que pour sa nouvelle voisine. Elle est si différente ! La petite ne sort que le soir, ne craint ni le froid ni la neige, et exhale une odeur douceâtre et indéfinissable. Oskar trouvera en elle un écho à sa propre solitude et ils deviendront vite inséparables. Mais que penser des meurtres et disparitions inexplicables qui se multiplient dans le quartier depuis son arrivée ? 

Editions Milady 2011 – 608 pages

Mon avis : Avant de donner mon avis sur cette lecture, je tiens à dire que j’avais vu le film avant qui s’intitule « Morse ». A l’époque, je ne savais pas que c’était l’adaptation de ce roman. 
Aux premières pages, j’ai eu un petit peu de mal à entrer dans l’histoire : il faut dire que l’auteur nous plonge de suite dans une ambiance sinistre mais, on s’attache vite à Oskar et arrivé vers la centième page alors, l’intrigue devient de plus en plus intéressante.
On suit également plusieurs personnages en parallèle qui se connaissent entre eux ou bien se sont déjà aperçus sans se prêter attention mais, ces meurtres vont en quelque sorte les réunir d’une certaine manière. Tous aussi mènent une vie banale et assez déprimante ce qui en soit, colle bien au décor de la banlieue de Stockholm dont l’auteur nous dépeint si bien son atmosphère. D’ailleurs, celui-ci n’hésite pas non plus à nous décrire quelques scènes assez horrifiques qui font froid dans le dos… il ne faut pas se les représenter.
Pour conclure, « Laisse-moi entrer » est un roman unique par son intrigue qui en plus n’est pas qu’une histoire de vampire car, il aborde également le harcèlement scolaire qui ici touche Oskar et cela m’a beaucoup touché aussi dans ce livre. Bref, il me reste donc à revoir le film que je possède en DVD !

« Le véritable amour c’est de déposer sa vie aux pieds d’une autre personne, ce dont les gens sont incapables de nos jours. »

« Le corps est juste une unité de service dont le cerveau est obligé de s’encombrer pour se maintenir en vie. Mais tout est là dès le départ, dans le cerveau. »

On en parle aussi sur :
Le Capharnaüm éclairé

A la recherche du rat-trompette – Jean Joubert

Bastien a douze ans. Son père est écrivain : un écrivain plein de fantaisie, d’imagination, d’enthousiasme, et qui, de temps à autre, est en proie à des idées fixes. Justement, il vient d’entendre parler du rat-trompette et de découvrir que cet animal, qu’il avait d’abord cru fabuleux, existe bel et bien mais est en voie de disparition. Pourtant, il y en aurait encore une colonie dans une vallée perdue des Pyrénées. Il n’en faut pas plus pour enflammer les esprits, et Bastien et son père partent à pied dans la montagne. D’étape en étape, ils connaîtront d’étranges aventures, avant d’atteindre une contrée mystérieuse dans laquelle soudain tout semble possible.

Editions L’école des Loisirs 1994 – 174 pages

Mon avis : Quand j’ai récupéré ce roman dans une boîte à livres, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre surtout, que je n’avais jamais entendu parler de cet auteur auparavant et, à ma grande surprise, cela a été une très belle découverte.
Il faut dire que Jean Joubert a une plume très poétique, et à travers les échanges entre Bastien et son père, il nous offre des paroles pleines de sagesse. Ainsi on s’attache beaucoup à ces personnages et leur complicité est très touchante.
Ainsi, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces deux aventuriers dans leur randonnée où les paysages qu’ils découvrent sont si bien décrits que je me suis évadée de mon environnement. C’est aussi une aventure dans laquelle ils font des rencontres mystérieuses qui engendrent également quelques légendes. 
A travers le père de Bastien, l’auteur nous offre aussi quelques évocations littéraires qui ne manque pas d’intérêt.
Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ce livre qui m’a touché par la plume de l’auteur et aussi par cette belle relation entre père et fils. Bref, c’est un magnifique roman d’évasion que je recommande aussi aux lecteurs adultes !

« Les écrivains sont comme ça, parait-il ; ils tombent amoureux des mots, et alors plus rien d’autre ne compte. »


« C’est bien utile une mère, même si parfois ses recommandations vous cassent les oreilles. »


« C’est cela surtout la poésie : les mots qui chantent. »


« Il y a beaucoup de jolis paysages, mais parfois on tombe comme cela sur un lieu exceptionnel, qui donne le sentiment de la perfection et de la grandeur. On se dit alors que, seul Dieu a pu le créer. »


« Il y a des mystères qu’il ne faut pas trop chercher à comprendre. »


« Il est impossible de tout comprendre. A vrai dire, on ne connait que peu de choses, malgré les apparences. Alors il faut respecter le mystère. »


« A force de rêver, il y a des moments où je finis par ne plus voir ce que j’ai sous les yeux, et qui sans doute vaut bien toutes mes chimères. »


« Quand j’avais quatre ou cinq ans, j’ai dit un jour à mon père que j’avais l’impression d’être un dormeur qui rêve sa vie. »


 

Rebecca – Daphné du Maurier

Dès les premières heures à Manderley, somptueuse demeure de l’ouest de l’Angleterre, le souvenir de celle qu’elle a remplacée s’impose à la jeune femme que vient d’épouser Maxim de Winter.
Rebecca, morte noyée, continue d’exercer sur tous une influence à la limite du morbide. La nouvelle Mme de Winter, timide, effacée, inexpérimentée, se débat de son mieux contre l’angoisse qui l’envahit, mais la lutte contre le fantôme de Rebecca est par trop inégale.
Daphné du Maurier, dans Rebecca, qui est sans doute le roman le plus caractéristique de son talent, fascine le lecteur et l’entraîne à la découverte d’inquiétantes réalités sans quitter le domaine familier de la vie quotidienne.

Editions Le Livre de Poche 1971 – 378 pages

Mon avis : Pendant une bonne partie de ce roman, j’ai ressenti beaucoup de peine pour la nouvelle Mme de Winter et oui, toute la demeure de Manderley semble lui rappeler Rebecca. D’autant plus que la femme de service Mme Danvers ne va pas l’aider… loin de là et, quant à Maxim, il a le don de s’adresser à elle comme si ce n’était qu’une enfant. Ce dernier d’ailleurs est très mystérieux et, ce n’est qu’au dénouement qu’enfin j’ai compris ses agissements. Un dénouement que je n’ai pas venu venir, ça été inattendu pour moi. C’est là, le talent de Daphné du Maurier puisque l’on suit une histoire d’un mariage qui semble raté et là, d’un coup, nous avons affaire à des révélations qui va chambouler leur ménage. 
De plus, la plume de l’autrice est magnifique ainsi, je me suis laissée transporter en lisant ce roman tout en imaginant Manderley sans jamais vraiment me questionner sur la fin puisque c’est qu’aux dernières pages que là, j’ai accéléré le rythme de ma lecture pour savoir comment tout cela allait se terminer.
Pour conclure, c’est un roman dont je pense me souvenir pendant longtemps et donc, je compte bien lire les autres œuvres de Daphné du Maurier.

« La colère, la jalousie, sont des choses, qu’on peut surmonter »

Ils en parlent :
Charlotte Parlotte, Entre les Pages, Marinette, 1001 classiques

Psychose – Robert Bloch

Sa mère est folle. Norman le sait, mais il l’aime trop pour l’envoyer à l’asile. Alors il se débarrasse des cadavres.
Mary vient de dérober 40 000 dollars à son patron. Partie retrouver son fiancé, elle s’arrête pour la nuit dans un motel isolé.
Le propriétaire, un grand garçon à l’air timide, finit par accepter de lui donner une chambre. Épuisée par dix-huit heures de route, elle décide de s’accorder une douche bien méritée …

Editions Pocket 1999 – 248 pages

Mon avis : Bien que je connaissais l’histoire car j’avais vu l’adaptation d’Hitchcock et la série « Bates Motel » avant … j’ai voulu tout de même lire le livre et j’ai bien fais.
Robert Bloch a une écriture remarquable, bien rythmée et qui tient en haleine le lecteur.
D’autant plus qu’à partir du moment où l’on recherche Mary, les chapitres alternent entre les personnes qui sont à sa recherche et Norman. De cette façon, on apprend beaucoup sur la psychologie de Norman mais en même temps, on s’interroge sur sa véritable personnalité. Et c’est qu’au dénouement que l’on sait qui il est vraiment et l’amour qu’il ressent pour sa mère Norma.
Pour ma part, à la fin, je n’ai pas ressenti de la haine envers le coupable mais une certaine « peine » et cela est dû au fait que l’auteur a réussi avec brio à me plonger dans la tête de ce dernier.
Pour conclure, le travail qu’a fait l’auteur pour écrire ce roman est incroyable parce qu’il a su décrire un état psychologique d’un coupable à la personnalité complexe.

« On se trahit toujours quand on a quelque chose sur la conscience. »

« Il y a des moments dans la vie où l’on doit faire taire la raison pour écouter son cœur. »

On en parle aussi sur :
Entre les pages

L’ordinaTueur – Christian Grenier


Programmé pour tuer ? L’Omnia 3, un ordinateur très sophistiqué, totalise déjà six victimes. L’inquiétante machine est-elle seule responsable de cette incroyable série de meurtres ? 
Logicielle, jeune inspectrice au surnom prédestiné, en doute. Mais derrière l’écran se cache un adversaire aussi inattendu que dangereux …


Editions Rageot 1997 – 186 pages

Mon avis : « L’ordinaTueur » est un très bon policier pour les jeunes lecteurs mais aussi, pour les plus âgés. Ainsi, j’ai redécouvert ce livre que j’avais lu plus jeune mais que je ne me souvenais plus. 
Il faut aussi reconnaître que Christian Grenier fait preuve d’imagination dans le domaine de l’informatique puisque certaines technologies dont il parle nous sont connues que depuis peu, alors que le livre a été publié pour la première fois en 1997.
Au niveau des personnages, on ne peut également qu’apprécier Laure-Gisèle dit « Logicielle » qui prend des risques en menant l’enquête. Mais aussi, Germain et Max ses amis, qui font ainsi à eux trois une belle équipe.
De plus, l’écriture de l’auteur est très dynamique du coup, une fois que l’on commence cette lecture, il est difficile de s’arrêter. Surtout qu’avant les dernières pages, il est difficile d’en deviner le dénouement.
Pour finir : je dirai que c’est un bon policier que tout lecteur devrait découvrir !

« Lorsqu’on joue ou travaille sur ordinateur, le temps s’écoule différemment … »

Vernon Subutex : Tome 1 – Luz et Despentes


Qui est Vernon Subutex ? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. Le détenteur d’un secret. Le dernier témoin d’un monde révolu. L’ultime visage de notre comédie inhumaine. Notre fantôme à tous.

Editions Albin Michel 2020 – 304 pages

Mon avis : Tout d’abord, je tiens à préciser que je connaissais très peu les dessins de Luz jusqu’à maintenant quant à Virginie Despentes, mise à part « Bye bye Blondie » je n’ai rien lu d’elle même si, j’ai déjà beaucoup entendu parler de Vernon Subutex. 
C’est donc grâce à un ami qui m’a prêté cette bande-dessinée que j’ai découvert le dessinateur et davantage l’auteure. 
Je dois dire que dès le début j’ai adhéré au style graphique de Luz, je trouve que les dessins sont très appropriés à l’histoire et aux personnages. Vernon est donc très bien représenté graphiquement par rapport au texte qui nous est décrit de lui. D’autant plus, qu’il y a aussi les couleurs choisies qui sont en adéquations entre moments présents, passés, heureux etc…
Quant à l’histoire en elle-même : elle est touchante car ce qui arrive à Vernon, ancien disquaire qui a dû fermer boutique, pourrait tout aussi bien nous arriver. C’est ainsi que l’on s’attache à ce personnage qui a dû mal à demander ou à accepter l’hospitalité des autres vu qu’il leur a pas donné signe de vie auparavant et, on le comprend !
Pour conclure, il m’est difficile de parler de cette bande-dessinée tant je l’ai adoré et qu’elle m’a touché car moi, qui ne suis pas une grande lectrice de BD, je dois dire que celle-ci va me marquer longtemps et j’ai donc hâte de découvrir la suite !

Blondie et la mort – Roger Smith

Par une nuit de chaleur insupportable, l’ex-top modèle Roxy Palmer et son mari Joe, trafiquant d’armes, sont kidnappés dans leur voiture. Joe finit dans une mare de sang et, les voyous partis, Roxy prend alors une décision qui va à jamais changer le cours de sa vie. Mais les deux kidnappeurs, Disco et Godwynn, n’ont disparu que pour mieux la traquer. Billy Afrika, lui non plus, n’a pas l’intention de la laisser filer : Joe lui devait en effet une grosse somme d’argent… Quant à Piper, psychopathe éperdu d’amour, il est bien décidé à ramener Disco, sa « femme », à la « maison », c’est-à-dire la prison de Pollsmoor. Commence alors dans le décor somptueux du Cap un ballet d’une violence fascinante entre tous ces réprouvés en quête de rédemption.

Editions Le Livre de Poche 2013 – 380 pages

Mon avis :  A travers « Blondie et la mort », l’auteur nous plonge dans les Cape Flats en Afrique du Sud où meurtres et drogues entre autres, font le quotidien de ceux qui y vivent.
Ici, nous suivons différents protagonistes dont au début nous ne comprenons pas ce qui va les lier les uns aux autres, jusqu’au moment où les pièces du puzzle se mettent en place pour former alors un thriller décapant dans lequel, les scènes sont parfois très violentes voire horribles.
De plus, chaque retournements de situation est totalement inattendus et donc durant la lecture on s’attend à tout.
Le fait aussi que le passé des personnages nous est conté fait que l’on comprend certains agissements pour certains d’entre eux. Ainsi, j’ai ressenti une certaine compassion pour Disco malgré tout et, je me suis également attachée à Roxanne dit « Roxy » ou encore « Blondie ».
Pour conclure, c’est une intrigue bien ficelée qui m’a fait découvrir une partie de l’Afrique du Sud qui m’était totalement inconnue auparavant. Bref, j’ai passé un agréable moment de lecture surtout après les cent premières pages quand le rythme s’accélère.

« Grandir dans la pauvreté permettait de garder l’esprit clair et vif. »
 

« Les flash-back font parfois les meilleures histoires. »

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